Étudier la diététique en Espagne : Un bon plan à saisir
Étudier la diététique en Espagne : Un bon plan à saisir
Les modes de vie modernes évoluent rapidement, et avec eux, les défis liés à la santé. La prévention en particulier, prend une place essentielle pour contrer les effets de l’augmentation du temps passé devant les écrans et d’une sédentarité croissante. Ces mauvaises habitues ont des répercussions directes sur la santé des individus. Dans ce contexte, la diététique occupe un rôle clé : éduquer, prévenir les maladies liées à l’alimentation et encourager des habitudes nutritionnelles saines.
Discipline au croisement des sciences, de la santé et du bien-être, la diététique s’impose comme un choix d’avenir pour ceux qui souhaitent contribuer à une société en meilleure santé. En Espagne, les universités et écoles spécialisées offrent une large gamme de formations accessibles et innovantes, attirant chaque année des étudiants du monde entier. Découvrez pourquoi et comment entreprendre vos études de diététique en Espagne.
Quel cursus choisir pour étudier la diététique en Espagne ?
Il existe en effet plusieurs voies pour se former à la diététique en Espagne, adaptées à différents profils et ambitions :
- Les Formations Professionnelles en Diététique :
Un programme pratique et professionnalisant de 2 ans, axé sur la gestion alimentaire, la prévention nutritionnelle et la santé publique. Ces formations permettent de travailler dans des cliniques, écoles ou entreprises agroalimentaires. - Les Grados en Nutrition et Diététique :
Ces cursus universitaires, équivalents à une licence, s’étendent sur 4 ans. Ils préparent à des carrières avancées, notamment en nutrition clinique, sportive ou communautaire. En obtenant ce diplôme, vous pourrez exercer comme diététicien dans des hôpitaux, comme consultant en nutrition, ou encore travailler dans des organisations de santé publique. - Les Masters et autres spécialisations :
Après une grado, il est possible de se spécialiser dans des domaines précis tels que la nutrition clinique, la nutrition sportive, la nutrition infantile ou encore la recherche alimentaire. Ces programmes, d’une durée de 1 à 2 ans, ouvrent la voie à des postes de haute responsabilité, comme responsable de la stratégie nutritionnelle ou chercheur en sciences alimentaires. - Les doubles diplômes, une option pluridisciplinaire:
Pour les étudiants souhaitant combiner la diététique avec d’autres disciplines, des doubles diplômes sont proposés en association avec des domaines comme la kinésithérapie, l’infirmerie, le sport (STAPS) ou la pharmacie. Par exemple, intégrer la diététique dans un cursus en kinésithérapie peut offrir des compétences complémentaires idéales pour accompagner les sportifs ou les patients en rééducation. Ces parcours permettent de développer des connaissances solides et polyvalentes.
La durée des études peut varier de 2 à 6 ans en fonction du parcours choisi. Réfléchissez donc bien à vos objectifs professionnels pour sélectionner le cursus adapté.
Quelles spécialités et carrières après des études de diététique en Espagne ?
Les études de diététique en Espagne offrent une grande diversité de spécialisations :
- Nutrition clinique : Pour travailler en milieu hospitalier pour accompagner les patients souffrant de pathologies (diabète, obésité, etc.).
- Nutrition sportive : Pour collaborer avec des athlètes pour optimiser leurs performances grâce à une alimentation adaptée.
- Santé publique : Pour développer des programmes de prévention pour promouvoir une alimentation équilibrée à grande échelle.
- Industrie agroalimentaire : Pour concevoir et optimiser des produits alimentaires respectant les normes nutritionnelles.
Ces spécialisations mènent à une large palette de carrières dans le public (hôpitaux, centres de recherche) comme dans le privé (entreprises, cliniques voire indépendant).
Étudier la diététique dans le public ou le privé : quelles sont les différences ?
En Espagne, vous pouvez choisir entre :
- Les universités publiques : Elles offrent des formations en diététique accessibles financièrement (environ 800 à 1300 € par an). Ces établissements sont reconnus pour leur rigueur académique. Ils exigent un bon niveau d’espagnol et les délais entre les résultats du bac en France et les inscriptions administratives en Espagne nécessitent souvent de prendre une année de césure pour bien faire les choses.
- Les écoles privées : Plus coûteuses (6 000 à 12 000 € par an), elles proposent souvent des cursus plus orientés vers le marché du travail.
Les stages : un critère clé dans le choix de votre établissement
En Espagne, les stages sont souvent obligatoires dans les cursus de diététique. Ils vous permettent :
- De développer vos compétences pratiques.
- De vous insérer dans le marché du travail local.
- D’enrichir votre CV avec des expériences dans des hôpitaux, des entreprises ou des laboratoires.
Conseil : Renseignez-vous sur les partenariats de l’établissement avec des entreprises ou institutions locales pour maximiser vos chances de décrocher un bon stage.
Que comprend le contenu des études de diététique en Espagne ?
Le programme d’études combine théorie et pratique. Voici quelques matières que vous étudierez :
- Anatomie, Physiologie et Physiopathologie Humaine
- Biochimie et biologie appliquée : Comprendre le fonctionnement du corps humain.
- Endocrinologie
- Microbiologie Alimentaire
- Nutrition clinique et diététique thérapeutique : Apprendre à élaborer des régimes adaptés.
- Bromatologie (Science des aliments)
- Technologie alimentaire : Découvrir les processus de production des aliments.
- Éducation nutritionnelle : Développer des stratégies pour sensibiliser à une alimentation équilibrée.
- Psychologie et Comportement Alimentaire
- Législation Alimentaire
- etc…
Les études de nutrition et de diététique incluent également des travaux pratiques en laboratoire et des stages en milieu professionnel.
Pourquoi choisir l’Espagne pour étudier la diététique ?
1. La qualité des formations
Les universités espagnoles ont su développer des formations innovantes et axées sur la pratique. Elles utilisent des approches modernes et collaboratives.
2. L’accessibilité pour les francophones
- L’espagnol est, comme le français, une langue latine. Une année de césure est généralement suffisante pour se mettre à niveau afin d’étudier en Espagne.
- Le système de reconnaissance des diplômes est simplifié pour les citoyens européens.
3. Possibilités professionnelles
La diététique est un secteur en pleine croissance. En Espagne comme en France , vous pourrez travailler dans divers domaines : santé, sport, industrie alimentaire, recherche, etc.
4. Culture et mode de vie
En étudiant en Espagne, vous profiterez :
- D’un mode de vie chaleureux et convivial.
- De la cuisine méditerranéenne, reconnue comme l’une des plus saines au monde.
Étudier la diététique en Espagne est une opportunité unique pour acquérir une formation de qualité dans un cadre attractif. Que vous souhaitiez vous former rapidement ou poursuivre des études approfondies, l’Espagne offre des solutions adaptées à vos ambitions !
Le Processus de Bologne et l’Harmonisation des Diplômes Européens
À la fin des années 1990, l’Europe se trouvait confrontée à une fragmentation de ses systèmes éducatifs. Cette diversité, culturelle et académique, compliquait la reconnaissance des diplômes. Elle freinait la capacité des établissements à rivaliser avec les universités américaines, qui dominaient la scène mondiale. Les entreprises européennes, elles aussi, avaient du mal à s’orienter dans ce dédale de qualifications pour recruter des talents. C’est dans ce contexte que le Processus de Bologne, avec l’harmonisation des diplômes, a vu le jour en 1999.
Comment cet espace a-t-il su unifier les systèmes éducatifs européens tout en respectant leur diversité ? Quelles réformes ont marqué cette transformation et répondu aux attentes des institutions comme des entreprises ? Cette quête d’harmonisation, loin d’être immédiate, explique pourquoi on parle d’un processus de Bologne.
Les bases du Processus de Bologne
Officiellement, le Processus de Bologne a débuté en juin 1999, avec la signature de la Déclaration de Bologne par 29 ministres européens de l’Éducation. Ce texte fondateur a marqué le lancement d’une réforme ambitieuse visant à bâtir un cadre commun pour l’enseignement supérieur en Europe: l’Espace européen de l’enseignement supérieur (EEES). Derrière cet accord se profilaient deux grands objectifs. Le premier était de renforcer la compétitivité des universités européennes dans un monde globalisé. Le second objectif, plus moral, était de promouvoir une citoyenneté européenne éclairée. À la lumière des leçons tirées des guerres passées, et en permettant aux jeunes générations de toucher du doigt la diversité culturelle de leurs voisins, l’espoir était alors de prévenir les divisions et les conflits.
Pour concrétiser ces ambitions, quatre priorités ont été définies dès le départ :
1-Renforcer la compétitivité internationale des universités européennes
Les universités américaines et asiatiques, déjà très attractives, représentaient une concurrence grandissante. L’Europe devait agir pour attirer étudiants et chercheurs internationaux, et renforcer ainsi sa position sur la scène mondiale de l’éducation.
2-Faciliter le recrutement des entreprises
En harmonisant les qualifications, le Processus de Bologne visait à fluidifier le marché du travail européen. Les employeurs pouvaient ainsi mieux évaluer les compétences des diplômés, indépendamment de leur pays d’origine. Toutefois, cet objectif a suscité des controverses, particulièrement en France. Une partie de l’opinion publique y voyait alors une « marchandisation » de l’éducation et dénonçait l’influence croissante des entreprises dans le monde universitaire. Ces inquiétudes se sont cristallisées autour de la loi LRU (Loi relative aux libertés et responsabilités des universités également appelée loi Pécresse). Celle-ci encourageait, pour des raisons de financement, un rapprochement entre le secteur privé et l’enseignement supérieur. Ce texte a également soulevé des craintes sur une inégalité croissante entre les filières. Les filières jugées moins lucratives risquaient de bénéficier de moyens moins importants tandis que d’autres, davantage liées au monde de l’entreprise, auraient bénéficier d’investissements supérieurs.
3-Améliorer la qualité de la recherche universitaire
Grâce au processus de Bologne, l’harmonisation des diplômes a permis d’améliorer la collaboration entre établissements européens. Encouragés par cette réforme, des projets de recherche d’une ampleur inédite ont vu le jour aboutissant à des avancées significatives dans divers domaines scientifiques et sociaux.
4-Promouvoir la mobilité académique
Initialement un objectif secondaire, la mobilité académique est devenue l’un des symboles du Processus de Bologne. En simplifiant la reconnaissance des qualifications et en créant des mécanismes tels que les crédits ECTS, le processus a permis à un nombre croissant d’étudiants et d’enseignants de circuler librement au sein de l’espace européen de l’enseignement supérieur.
Dans la pratique et pour harmoniser les études supérieures en Europe, trois éléments clefs ont été développés1,2:
- L’adoption du système LMD,
- Les crédits ECTS,
- Et la mise en place d’un système d’assurance qualité.
Les Réformes du Système d’Enseignement Supérieur: Le système LMD
L’une des réformes centrales apportées par le Processus de Bologne a été l’adoption d’un système de diplômes structuré en trois cycles : Licence (Bachelor ou Grado), Master, et Doctorat. Ce cadre, commun à tous les pays signataires a permis une meilleure reconnaissance des diplômes entre les nations européennes. Il a aussi facilité les passerelles entre établissements pour les étudiants.
- Le premier cycle : Licence (Grado ou Bachelor). Cette première étape correspond à un diplôme de trois ou quatre ans, représentant 180 à 240 crédits ECTS. Il consiste à fournir aux étudiants une formation de base dans un domaine donné.
- Le deuxième cycle : Master. Le Master est un diplôme de spécialisation qui suit la Licence. Il dure généralement un à deux ans (60 à 120 crédits ECTS). Il s’agit d’un approfondissement des connaissances. L’étudiant se prépare alors soit à un emploi qualifié, soit à la poursuite d’études au niveau du Doctorat.
- Le troisième cycle : Doctorat. Le Doctorat, centré sur la recherche, est le dernier cycle. Bien qu’il ne soit pas défini en termes de crédits ECTS, il représente en moyenne trois à cinq années de recherche aboutissant à une thèse. Il joue un rôle clef dans la production de connaissances nouvelles et l’innovation.
Les Crédits ECTS (European Credit Transfer and Accumulation System)
Le Processus de Bologne a introduit un outil clé : le système de crédits ECTS (European Credit Transfer and Accumulation System) . Ils permettent de standardiser et harmoniser la manière dont les diplômes sont mesurés et comparés. Chaque crédit ECTS représente environ 25 à 30 heures de travail étudiant (incluant les cours, travaux pratiques et travail personnel). Une année universitaire correspond généralement à 60 crédits ECTS.
Si les crédits ECTS facilitent la mobilité des étudiants au sein de leur université et de leur pays, ce système joue un rôle central dans la reconnaissance des périodes d’études à l’étranger. Par exemple, un étudiant ayant validé 60 crédits en Suède peut facilement transférer ses crédits s’il décide de poursuivre ses études en Italie ou en France. De plus, le système ECTS permet globalement de clarifier la charge de travail associée à chaque diplôme. Il rend les qualifications plus transparentes pour les employeurs (Exit le DEUG, la Maîtrise, le DESS et DEA). Les crédits ECTS facilitent ainsi la mobilité académique en Europe, mais ils sont aussi un instrument pour améliorer la transparence des qualifications sur le marché du travail.
La mise en place d’un système d’assurance qualité
Un pilier central du Processus de Bologne et de l’harmonisation des diplômes a été l’instauration d’un système d’assurance qualité. Il garantit l’excellence académique et renforce la confiance dans les diplômes délivrés en Europe. L’objectif principal était de s’assurer que les établissements respectent des normes minimales, tout en encourageant une amélioration continue. Cet engagement a conduit à la création de cadres communs d’évaluation et d’accréditation, sans négliger la diversité des traditions académiques nationales. Les pays participants ont adopté des lignes directrices communes, notamment via l’Association européenne pour l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur (ENQA – European Association for Quality Assurance in Higher Education) et les Standards and Guidelines for Quality Assurance in the European Higher Education Area (ESG). Ces mécanismes renforcent ainsi véritablement en profondeur la reconnaissance des qualifications et la mobilité académique et professionnelle.
Harmonisation des Diplômes Européens – L’objectif est il atteint ?
Le Processus de Bologne a transformé en profondeur l’enseignement supérieur en Europe, non seulement en facilitant la mobilité académique, mais surtout en créant un cadre commun pour renforcer la compétitivité des universités européennes sur la scène mondiale. Grâce à ces trois piliers, le processus de Bologne a permis d’améliorer la comparabilité des diplômes. En parallèle, la recherche universitaire a été renforcée. Cette harmonisation a contribué à faire de l’Europe un espace éducatif et professionnel plus intégré, capable de répondre aux enjeux de la mondialisation et de mieux rivaliser avec les autres grandes régions du monde en matière d’enseignement et d’innovation. De plus l’harmonisation ne s’est pas limitée pas à la simple continuité des études Licence, Master, Doctorat. Elle a également joué un rôle clé dans la reconnaissance des qualifications professionnelles, un enjeu crucial pour permettre aux diplômés de valoriser leurs compétences sur le marché du travail européen.
Le processus de Bologne, grâce à l’harmonisation des diplômes européens a permis de rapprocher les systèmes éducatifs et d’améliorer la lisibilité des parcours académiques. Cependant, l’équivalence automatique des diplômes reste encore une exception. Dans la plupart des cas, des mécanismes spécifiques sont nécessaires pour garantir cette reconnaissance, témoignant de la complexité d’un espace éducatif diversifié.
C’est précisément cette dimension – la relation entre diplômes, qualifications et employabilité – qui sera explorée dans la suite de notre dossier sur les dispositions légales encadrant les études à l’étranger.
- Christine Musselin, Eric Froment et Marie-Odile Ottenwaelter, « Le Processus de Bologne : quels enjeux européens ? », Revue internationale d’éducation de Sèvres [En ligne], 45 | septembre 2007, mis en ligne le 23 juin 2011. Archive. ↩︎
- Christine Musselin. Les paradoxes de Bologne : l’enseignement supérieur français face à un double
processus de normalisation et de diversification. Merz Martina; Jean-Philippe Leresche; Martin Ben-
ninghoff; Fabienne Crettaz von Roten. La fabrique des sciences : Des institutions aux pratiques,
Presses polytechniques et universitaires romandes, pp.25 – 42, 2006, 9782880747169. hal-03571807. Archive. ↩︎
Les universités publiques en Espagne : Comparaison avec le modèle français
Étudier à l’étranger représente un objectif personnel pour certains étudiants et une opportunité à saisir au vol pour d’autres. Les universités publiques en Espagne sont un bon plan à toujours prendre en considération. Le pays offre un large éventail d’universités réparties dans toutes les communautés autonomes, garantissant ainsi un choix diversifié de formations, du Grado (licence) au Doctorat en passant par le Master. Avec des frais de scolarité relativement bas et des programmes de qualité qui se distinguent dans les classements internationaux, les universités publiques espagnoles rendent l’accès à l’enseignement supérieur abordable tout en maintenant un niveau d’excellence.
Pour bien comprendre le positionnement des universités publiques en Espagne, nous vous proposons une approche comparative avec les universités (publiques) en France.
Points communs entre les universités publiques en Espagne et en France
1. Accessibilité et financement public :
- Dans les deux pays, l’État subventionne les universités publiques, ce qui permet d’avoir des frais d’inscription relativement bas.
- Politique d’accès ouvert : les frais de scolarité sont abordables. Les résidents de chacun de ces pays peuvent avoir accès à des bourses et des aides au financement.
- Ce fonctionnement rend l’éducation supérieure accessible, favorisant par conséquent la mobilité sociale et formant des citoyens qualifiés pour le marché du travail.
2. Système de diplômes et harmonisation européenne :
- Les deux systèmes suivent les standards européens avec des diplômes en trois cycles : Licence/Bachelor/Grado, Master, et Doctorat.
- Utilisation des crédits ECTS (European Credit Transfer and Accumulation System). Ils facilitent la reconnaissance des diplômes et la mobilité des étudiants dans l’Union Européenne.
- Pour cela, les pays ont mis en place et respectent un système d’assurance qualité
3. Structure du calendrier universitaire :
- En France comme en Espagne, le calendrier académique est assez standardisé. Par exemple, les cours débutent en septembre et les examens sont programmés à la fin des semestres.
- Dans les deux cas, il peut y avoir des variations
- Début des cours en octobre.
- Examens du premier semestre parfois en décembre et parfois en janvier.
- Examens de second semestre entre début et fin juin.
- Dans certains cas, des examens supplémentaires peuvent avoir lieu en juillet ou septembre.
4. Rôle des universités dans la recherche et l’innovation :
- Dans les deux pays, les universités publiques sont de grands centres de recherche, notamment par le biais de partenariats avec des centres de recherche publics (CNRS en France, CSIC en Espagne).
- Le financement de la recherche se fait principalement par des fonds publics. Les initiatives de collaboration avec des entreprises privées sont fréquentes.
Différences entre les universités publiques en Espagne et en France
1. Gestion et autonomie des universités : Une longueur d’avance pour les universités publiques en Espagne
- En Espagne : Depuis la Constitution de 1978, les communautés autonomes gèrent les universités publiques, avec des compétences régionales dans la supervision et le financement des établissements. Cela introduit une diversité de politiques éducatives et d’administrations selon les régions.
- En France : L’autonomie des universités est régie par la loi LRU (2007)*, permet aux universités de gérer leur budget, leur personnel, et leurs programmes de manière indépendante, tout en restant sous l’autorité de l’État central. Cette loi vise à rendre les universités plus compétitives et à répondre aux besoins du marché. Elle est appliquée de façon uniforme dans tout le pays.
*Loi LRU: Loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités, également connue sous le nom de « loi Pécresse »
2. Système d’inscription universitaire : Plusieurs plateformes pour les universités publiques en Espagne
- En Espagne : Chaque communauté autonome dispose de sa propre plateforme d’inscription universitaire et gère ses propres conditions d’admission. Le nombre de vœux formulables varie selon les communautés autonomes. Chaque formation détermine à l’avance le nombre de places disponibles, ce qui rend l’accès systématiquement sélectif. Plus la demande sera forte, plus l’accès sera dur.
- En France : Une unique plateforme nationale, Parcoursup, centralise les inscriptions universitaires pour toutes les filières non sélectives et la plupart des formations sélectives, garantissant une homogénéité dans le processus d’admission et la répartition des places disponibles. Si l’accès aux filières les plus demandées est difficile, des systèmes secondaires existent pour aider les étudiants à trouver des alternatives.
3. Organisation des frais de scolarité :
- En France : Les frais d’inscription sont réglementés et homogènes dans tout le pays, avec des coûts généralement bas. Les tarifs vont de 170 à 380 euros par an pour la licence et le master.
- En Espagne : Les frais varient selon les communautés autonomes. Ils peuvent être plus élevés, de 800 à 2 000 euros par an en licence. Ces tarifs varient en fonction de la région et du programme. Les Masters (en un an en Espagne) sont plus coûteux que les Licences. Si au premier abord cela parait un inconvénient, c’est parfois une source de motivation pour les étudiants.
4. Différences culturelles et méthodes pédagogiques :
- En France : La culture universitaire est axée sur la théorie et la rigueur analytique. Les cours magistraux et les travaux dirigés sont largement utilisés.
- En Espagne : La méthode pédagogique tend à être plus orientée vers des cas pratiques et des applications. La participation active des étudiants dans certains programmes est ouvertement encouragée.
5. Accès aux universités publiques pour les étudiants étrangers :
- En Espagne : Les étudiants étrangers sont soumis aux mêmes critères de sélection que les étudiants espagnols. Les examens de « selectividad » pour les Espagnols portent le nom d’Evaluación de Bachillerato para el Acceso a la Universidad (EBAU). Il s’agit d’un test spécifique requis pour intégrer de nombreuses formations universitaires a un équivalent. Pour les Français (par exemple), ce seront les PCE (Pruebas de Competencias Específicas) ou le « Reconocimiento de asignaturas » . Ce système rend l’admission compétitive pour tous les candidats, peu importe leur origine.
- En France, le processus est différent : certaines universités réservent un quota de places pour les étudiants internationaux afin de promouvoir la diversité. Ces étudiants sont souvent aidés par le programme Campus France. Par ailleurs, une procédure spéciale appelée Demande d’Admission Préalable (DAP) permet de simplifier l’accès en première année de licence pour les étudiants non européens. De plus, des bourses et exonérations de frais spécifiques sont attribuées pour alléger les coûts. Le modèle français favorise ainsi une intégration progressive.
6. Mobilité internationale et partenariats :
- En France : Les universités publiques ont des partenariats forts avec des universités francophones et internationales, notamment à travers le programme Erasmus et Campus France.
- En Espagne : Une grande popularité d’Erasmus également, mais aussi de nombreux programmes d’échanges avec des pays hispanophones, notamment en Amérique latine.
La France et l’Espagne possèdent toutes deux des universités publiques de qualité. Les étudiants peuvent envisager de faire des études supérieures financièrement accessibles. La structure des études, harmonisées au niveau européen, facilite l’équivalence des diplômes et la reconnaissance des qualifications dans l’Union européenne, ouvrant ainsi des opportunités de mobilité internationale et d’insertion professionnelle à travers l’Europe.
Malgré les différences au niveau des méthodes pédagogiques, la France et l’Espagne montrent une grande capacité d’adaptation aux défis qui les attendent. La transformation numérique, l’internationalisation des parcours, ou encore l’innovation sont des exemples d’objectifs que la France et l’Espagne ont en commun. Les universités publiques Espagnoles accueillent de leur côté, et tous les ans, davantage d’étudiants internationaux se préparant ainsi toujours mieux à répondre aux besoins de demain dans un contexte globalisé.
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Le Processus de Bologne : Origines et Contexte
La nécessité d’une intégration académique en Europe
Dans le contexte d’une Europe qui se rapproche politiquement et économiquement après la Seconde Guerre mondiale, le secteur de l’éducation, et en particulier l’enseignement supérieur, a joué un rôle central dans la construction d’une identité européenne commune. En 1957, la création de la Communauté économique européenne (CEE) via la signature du traité de Rome marque le début d’une coopération étroite entre les pays européens sur divers plans. Cependant, les systèmes éducatifs européens restent largement fragmentés, chaque pays conservant ses propres structures d’enseignement supérieur.
Le Traité de Maastricht en 1992 (qui crée officiellement l’Union européenne) marque une nouvelle étape pour la coopération en matière d’éducation et de formation professionnelle. Il reconnaît l’éducation comme un domaine d’intérêt commun. La fin de la Guerre froide et la perspective de l’élargissement de l’Union européenne à l’Est intensifient la volonté de coopération pour renforcer la cohésion sociale et économique à travers l’Europe.
Cependant, la diversité des systèmes d’enseignement supérieur pose des défis pour la mobilité des étudiants et la reconnaissance des diplômes, tout en freinant la coopération académique nécessaire pour rivaliser sur la scène mondiale avec des systèmes plus intégrés, comme celui des États-Unis. Ces obstacles incitent les pays européens à réfléchir à des moyens de faciliter la coopération académique et à préparer la voie vers un cadre commun pour l’enseignement supérieur, aboutissant finalement au Processus de Bologne en 1999.
Avant d’examiner ce processus, il est nécessaire de comprendre comment la coopération académique s’est développée en Europe dès les années 1950 et comment des initiatives pionnières, comme le programme Erasmus, ont préparé le terrain.
Les premières coopérations académiques en Europe (1950-1980)
L’idée d’une coopération universitaire en Europe est donc née bien avant le Processus de Bologne. Dès les années 1950, plusieurs initiatives transfrontalières visent à encourager les échanges d’étudiants et à rapprocher les institutions universitaires européennes. La Conférence de la Haye en 1955, organisée par l’Union européenne des fédéralistes, met notamment en avant l’importance de développer des liens académiques en Europe pour renforcer la paix et la stabilité.
Dans les années 1960 et 1970, les premières formes de mobilité étudiante apparaissent, souvent sur la base d’accords bilatéraux entre universités. Cependant, il n’existe pas encore de cadre européen commun pour réguler ces échanges, et chaque pays, voire chaque établissement, applique ses propres critères de reconnaissance des périodes d’études à l’étranger. Ces échanges restent donc limités, principalement réservés à des étudiants d’élite ou à ceux qui suivent des programmes dans des domaines très spécialisés où la coopération internationale est plus courante.
La création du programme Erasmus en 1987
L’introduction du programme Erasmus en 1987 marque un tournant dans la coopération universitaire en Europe. Le programme, qui tire son nom du philosophe humaniste Érasme, est conçu pour encourager la mobilité des étudiants et renforcer les partenariats entre les universités européennes. Son lancement reflète une volonté de créer une véritable Europe des savoirs, où les frontières nationales, encore existantes, ne seraient plus un obstacle aux études et à la recherche.
Cependant, le succès d’Erasmus dans ses premières années est limité par des obstacles pratiques et institutionnels.
Reconnaissance des études : un défi majeur
À ses débuts, le programme Erasmus souffre de la fragmentation des systèmes éducatifs européens. Chaque pays, voire chaque université, a ses propres critères pour reconnaître les études effectuées à l’étranger, et il n’existe pas encore de système harmonisé comme les ECTS (European Credit Transfer System), qui seront introduits plus tard.
Les étudiants participant à Erasmus doivent souvent négocier la reconnaissance de leurs cours étrangers avec leurs universités d’origine, à travers des contrats d’études bilatéraux (Learning Agreements). Pire, ce processus, parfois complexe, ne garantit pas toujours que les cours suivis à l’étranger seront reconnus une fois de retour dans leur pays d’origine.
Les premières mobilités étudiantes : qui en bénéficiait ?
Le programme Erasmus cible principalement les étudiants de niveau universitaire, et au départ, il concerne surtout ceux inscrits dans des disciplines où les échanges internationaux étaient déjà plus fréquents. Ainsi, les étudiants en langues étrangères, en sciences sociales, en sciences économiques, et en lettres sont les premiers à participer au programme. En revanche, les étudiants en sciences exactes et en ingénierie sont très peu nombreux.
Pourcentages des domaines d’études des premiers participants :
- Langues étrangères et études linguistiques : environ 40 % des étudiants en mobilité dans les premières années.
- Sciences sociales, sciences politiques et économiques : environ 30 %.
- Sciences humaines et lettres : environ 15 %.
- Santé, sciences et ingénierie : environ 10 %, avec des difficultés accrues pour la reconnaissance des crédits dans ces disciplines.
Le programme Erasmus est donc, dans ses premières années, un outil principalement réservé aux étudiants de certaines disciplines. De plus, la mobilité est encore limitée par des contraintes financières, car les bourses Erasmus couvrent souvent une partie seulement des frais liés aux études à l’étranger.
L’évolution d’Erasmus et la nécessité d’un système harmonisé (1990-1999)
Face aux défis liés à la reconnaissance des études à l’étranger, et à mesure que la mobilité académique se développe, il devient clair qu’un système de transfert de crédits est nécessaire pour harmoniser la validation des périodes d’études effectuées dans un autre pays. En 1990, la Commission européenne lance un projet pilote pour tester un tel système : les ECTS (European Credit Transfer System).
Le système ECTS, développé dans les années 1990, attribue à chaque cours un nombre de crédits en fonction de la charge de travail qu’il représente pour l’étudiant. Ce cadre standardisé permet de rendre les études plus comparables entre différents pays et universités. Il devient rapidement un outil clé pour faciliter la mobilité étudiante.
L’introduction des ECTS résout partiellement le problème de la reconnaissance des études à l’étranger. Les crédits obtenus dans une université européenne peuvent désormais être transférés et reconnus dans une autre, facilitant ainsi la mobilité académique et encourageant plus d’étudiants à profiter du programme Erasmus.
La Déclaration de la Sorbonne et la préparation du Processus de Bologne
L’évolution de l’enseignement supérieur en Europe dans les années 1990, marquée par la montée en puissance d’Erasmus et l’introduction des ECTS, conduit les pays européens à réfléchir à une harmonisation plus large de leurs systèmes universitaires. En 1998, les ministres de l’Éducation de la France, du Royaume-Uni, de l’Allemagne et de l’Italie se réunissent à Paris pour signer la Déclaration de la Sorbonne, appelant à une plus grande convergence des systèmes d’enseignement supérieur en Europe.
Cette déclaration marque la première étape officielle vers la création d’un Espace européen de l’enseignement supérieur (EEES / En anglais : European Higher Education Area = EHEA). Elle souligne l’importance d’un cadre commun pour faciliter la mobilité étudiante, rendre les diplômes européens plus comparables, et promouvoir l’attractivité des universités européennes sur la scène mondiale.
Le Processus de Bologne (1999)
En 1999, 29 pays européens se réunissent à Bologne, en Italie, pour signer l’accord qui donne naissance au Processus de Bologne. Ce processus vise à créer un Espace européen de l’enseignement supérieur (EEES) en harmonisant les systèmes d’enseignement supérieur à travers l’Europe.
Les objectifs clés du Processus de Bologne incluent :
- L’adoption d’un système en trois cycles : Licence (Bachelor), Master, et Doctorat.
- L’utilisation du système ECTS pour faciliter la reconnaissance des études et la comparabilité des diplômes.
- L’assurance qualité dans l’enseignement supérieur.
- La promotion de la mobilité académique, à la fois pour les étudiants, les enseignants, et les chercheurs.
Le Processus de Bologne s’inscrit ainsi dans une logique plus large de renforcement de la compétitivité des universités européennes face aux établissements d’enseignement supérieur d’autres régions du monde, notamment les États-Unis et les pays asiatiques en pleine émergence.
Le Processus de Bologne, souvent perçu comme une initiative visant à harmoniser les diplômes européens, est en réalité l’aboutissement de plusieurs décennies d’efforts pour favoriser la coopération et l’excellence académique en Europe. De la création d’Erasmus en 1987 à l’introduction des crédits ECTS dans les années 1990, ces initiatives ont permis de surmonter progressivement les obstacles à la mobilité étudiante et de créer un cadre plus intégré pour l’enseignement supérieur en Europe. Le Processus de Bologne a non seulement facilité la reconnaissance des diplômes, mais aussi renforcé la place des universités européennes sur la scène internationale.
Pour aller plus loin
Processus vs. Accord
Il est important de comprendre pourquoi nous parlons de « Processus de Bologne » plutôt que d’un simple accord. Le processus évoque une dynamique de collaboration continue entre les pays européens, impliquant un engagement à long terme pour l’harmonisation des systèmes d’enseignement supérieur. Ainsi, le Processus de Bologne qui résulte de la signature de la déclaration de Bologne, est encore en cours d’évolution…
Notez également qu’à ce stade, la signature d’une déclaration, n’est en rien un processus législatif contraignant
Mobilité solo vs. mobilité organisée
C’est bien à partir de 1999, avec la formalisation de l’utilisation des crédits ECTS, que la mobilité solo a pu connaître son essor. Les étudiants peuvent ainsi se permettre de poursuivre des études à l’étranger sans passer par des programmes d’échange formels, élargissant ainsi les opportunités d’apprentissage au sein de l’EEES.
NB : les programmes de mobilité organisée incluent aussi bien les programmes Erasmus que les programmes d’études résultat d’accords entre différents établissements d’enseignement.
Évolution des crédits ECTS
La notion de crédits ECTS a évolué depuis ses débuts. Aujourd’hui, ECTS signifie « European Credit Transfer and Accumulation System ». L’objectif est de permettre une meilleure reconnaissance des expériences académiques et professionnelles, qu’elles soient acquises dans un cadre formel ou informel. Les crédits ECTS ont été conçus pour permettre la progression des individus dans leurs études. Ils seront vraisemblablement bientôt utilisés plus largement comme lors de la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) chez les professionnels voulant faire évoluer leur parcours, comme par exemple pour accéder à de nouvelles formations.
La Convention de Lisbonne
Signée en 1997, la Convention de Lisbonne a préparé le terrain pour le Processus de Bologne. Bien que son objectif principal soit la reconnaissance des compétences plutôt que l’équivalence des diplômes, elle a jeté des bases essentielles pour favoriser la coopération entre les systèmes d’enseignement supérieur européens.
Vous voulez en savoir plus ? Quelle est la différence entre les termes « équivalence des diplômes » et « reconnaissance des qualifications » ? Qu’est ce que cela implique si vous voulez étudier à l’étranger et revenir travailler en France ?
Suivez notre dossier sur les dispositions légales encadrant les études à l’étranger !
La Nota de Corte en Espagne
Tous les ans, la « Nota de Corte » en Espagne fait couler l’encre des journalistes. Le prisme est toujours le même: Quelle est la formation qui a eu la note la plus élevée ! Ce qui intéresse alors les journaux est de savoir quelles sont les formations qui attirent le plus les étudiants. On y retrouve régulièrement et sans surprise des doubles grados en Math/physique, les ADE et la médecine. Les doubles grados ont de plus en plus la côte auprès des jeunes Espagnols ainsi que les grados en biotechnologies humaines.
Pour rappel, le grado (en 4 ans) en Espagne est l’équivalent du Bachelor dans le système Anglo-Saxon. Dans le système Européen, on a généralement plutôt à faire à la licence. Cela ne remet pas en cause sa valeur grâce au processus de Bologne.
La Nota de Corte en Espagne: Définition
Il s’agit d’un concept simple. Cela peut se traduire par note seuil, note plancher ou encore note limite.
La « nota de corte » est la note sur 14, de l’étudiant accepté en dernier rang l’année précédente, dans une formation déterminée, d’une université déterminée.
Les universités, en fonction du nombre de places, acceptent le nombre de candidats possible pour chaque diplôme qu’elles proposent. Elles commencent par les étudiants qui ont les « Nota de Admisión » les plus élevées. L’étudiant qui remporte la dernière place établit la note limite pour cette université dans cette formation.
Définition de la FAQ de la Universidad de Alicante
Toutes les universités utilisent-elles la « Nota de Corte » ?
Seuls les recrutements via les universités publiques utilisent cette note. Les universités privées recrutent leurs étudiants en amont, avant les résultats des examens nationaux, donc elles utilisent d’autres critères.
Comment interpréter cette définition ?
La conséquence de cette définition est que la « nota de corte » en Espagne est purement indicative. Elle est cependant représentative de la difficulté à intégrer une formation. Il est donc important de tenir compte de cette note lorsqu’on choisit son domaine d’études et son université.
Elle est indicative car lors de votre demande d’admission vous serez simplement classé par ordre de note et les premiers classés seront reçus jusqu’à ce que le nombre de places disponibles soit atteint. C’est pour cela que la « Nota de Corte » évolue année après année.
A quoi faut-il comparer la « Nota de Corte » ?
Il faut la comparer à votre « Nota de Admisión » .
Si vous souhaitez connaître ou simuler votre « Nota de Admisión », vous pouvez utiliser nos calculateurs de « Nota de Acceso » et de « Nota de Admisión ». Vous obtiendrez ainsi l’équivalence de votre note du Bac sur 10 et la façon d’obtenir jusqu’à 4 points supplémentaires pour atteindre une notation sur 14.
Quel est son degré de précision ?
C’est un point important, car cette note n’étant qu’indicative, il ne faut pas se contenter de postuler dans les formations pour lesquelles la « Nota de Corte » est inférieure à votre « Nota de Admisión » (réelle ou simulée).
Alors qu’en France vous pouvez faire un nombre de vœux limité au niveau national, en Espagne votre nombre de vœux est limité par chaque communauté autonome. En fin de compte, les possibilités de candidature sont importantes. Dans votre stratégie de candidature, vous aurez également la possibilité d’inclure des formations dont la « Nota de Corte » est raisonnablement supérieure à votre « Nota de Admisión ».
Autre point important concernant la précision de cette note: elle ne varie généralement que peu d’année en année. Il est cependant fréquent d’observer des variations relativement importantes. Effets de mode ou hasard, la conséquence de cela est qu’il faut en tenir compte dans vos stratégies de candidatures !
Qu’est-ce que la « Nota de Corte » n’est pas ?
- La Nota de Corte n’est pas une note contraignante. Vous pouvez ainsi être admis dans une formation avec une « Nota de Admisión » inférieure à la « Nota de Corte ».
- Elle n’est pas représentative de la difficulté de la formation choisie. Il existe de nombreuses universités où un 5/14 suffit pour étudier la physique, bien qu’il s’agisse de l’une des matières les plus difficiles.
Notre accompagnement dans les universités publiques
C’est LE bon plan en Espagne et il serait dommage de passer à côté. C’est pour cela que nous faisons cela depuis nos débuts. Notre ligne directrice est qu’un parcours étudiant international permet aux étudiants de se développer davantage à la fois sur le plan personnel et professionnel, qu’il soit un Français en Espagne ou un Espagnol en France. Avec ce positionnement, nous ne pouvions pas travailler autrement. Nous pouvons vous accompagner pour tous les éléments vous permettant de réussir l’admission dans l’université idéale pour vous, quelle qu’elle soit et selon votre décision finale.
L’accompagnement que nous vous proposons pour votre préparation
- L’année de césure (souvent indispensable, notamment pour les cours de langue)
- Les cours de langue (souvent indispensable)
- La préparation des PCE ou la reconnaissance des matières (fortement recommandée)
L’accompagnement que nous vous proposons concernant le processus d’admission
- La credencial
- L’évaluation des formations (Qualité, Réputation, Classement, Adéquation avec votre projet d’étude général)
- La recherche de formation à un niveau avancée, en prenant en compte le syllabus
- La recherche des informations de candidature propre à chaque université
Nota de Corte en Espagne: Exemples
Ces notes ne sont ici qu’à titre d’exemple. Si vous voulez étudier en Espagne, il y a d’autres paramètres à prendre en compte et à savoir interpréter. D’autre part, il y a en Espagne autant de possibilités d’études qu’en France (Au moment où nous écrivons ces ligne, une offre de quasiment 3500 grados et doubles grados). Si ce que vous voulez étudier ne se trouve pas dans notre liste d’exemples, vous pouvez nous contacter pour une étude de faisabilité gratuite.
Exemples de Nota de Corte 2023/2024
Cliquez pour déplier ⤵️
Formation | Université | Nota de Corte (/14) | Nombre de places disponibles |
Grado en médecine | Universidad del País Vasco | 12,49 | 368 |
Grado en médecine | Universidad Miguel Hernández de Elche | 13,32 | 137 |
Grado en Pharmacie | Universidad de Granada | 10,23 | 320 |
Grado en Nutrition Humaine et Diététique | Universidad de Valladolid | 8,46 | 40 |
Grado en kinésithérapie | Universidad de Castilla-La Mancha | 9,60 | 90 |
Grado en kinésithérapie | Universitat de València | 11,92 | 160 |
Grado en Biotechnologie | Universidad de Castilla-La Mancha | 7,73 | 60 |
Double Grado en Biotechnologie et Pharmacie | Universidad de Salamanca | 13,53 | 10 |
Grado en Droit | Universidad de Sevilla | 5 | 100 |
Grado en Droit | Universidad Complutense de Madrid | 7,21 | 709 |
Grado en Droit | Universidad Rey Juan Carlos | 9,04 | 70 |
Exemples de Nota de Corte 2022/2023
Cliquez pour déplier ⤵️
Formation | Université | Nota de Corte (/14) | Nombre de places disponibles |
Grado en Journalisme | Universidad de Sevilla | 7,81 | 75 |
Grado en Journalisme | Universidad de Málaga | 7,83 | 120 |
Grado en Journalisme | Universidad Complutense de Madrid | 9,24 | 376 |
Grado en Journalisme | Universitat de València | 11,07 | 80 |
Grado en Sciences de l’Activité Physique et du Sport | Universidad de Valladolid | 9,38 | 40 |
Grado en Sciences de l’Activité Physique et du Sport | Universidad Rey Juan Carlos | 11,23 | nd |
Grado en Médecine Vétérinaire | Universidad de Zaragoza | 11,39 | 146 |
Grado en Ingénierie de Données et Intelligence Artificielle | Universidad Complutense de Madrid | 12,63 | 30 |
Grado en Ingénierie de la Santé | Universidad de Sevilla | 9,18 | 65 |
Grado en Ingénierie Informatique | Universidad de Huelva | 7,91 | 150 |
Grado en Kinésithérapie | Universidad de las Illes Balears | 9,45 | 60 |
Choisir l’université faite pour vous est un processus complexe qui dépend de nombreux facteurs personnels et académiques. La première étape est de bien cerner vos objectifs et il ne suffit pas de connaitre les meilleures des classements.
Pour ceux qui se posent encore la question, les diplômes officiels des universités Espagnoles sont reconnus partout en Europe et les professions réglementées peuvent exercer leur profession en France.
Étudier à l’étranger c’est aussi se démarquer et finir ses études avec des compétences linguistiques avancées, un CV amélioré et des compétences personnelles qui feront la différence lors de vos candidatures.
Vous cherchez une formation universitaire de qualité en Espagne ? L’aide à cette recherche fait partie de nos services !
Notre but est de vous aider à optimiser et réussir vos études supérieures.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter la liste de nos services et prendre contact avec nous via notre formulaire de contact.
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Calcul des notes pour étudier en Espagne
Comment faire le calcul de ses notes pour étudier en Espagne ? Mettez votre premier pied d’étudiant en Espagne en accédant à notre calculateur de « nota de acceso » destiné aux personnes ayant obtenu leur Bac en France ⭐⭐⭐ le premier du web ⭐⭐⭐.
Complétez cela avec le calculateur de « nota de admisión » et vous saurez à quoi vous en tenir !
Nota de acceso (/10) + Notas de la selectividad (PCE ou « Reconocimiento de asignaturas »)(/4) = Nota de admisión (/14) |
Calcul des notes pour étudier en Espagne: La « nota de acceso »
La « nota de acceso », de son nom complet « la nota de acceso a la universidad », est une note sur 10. Comme son nom le laisse supposer, elle donne la possibilité (éventuelle) d’accéder à l’université. Pourquoi éventuelle ? Car pour les filières les plus sélectives vient ensuite le processus de sélection: « la selectividad ».
Pour les espagnols, la « nota de acceso » est la note qu’ils obtiendront en prenant en compte les notes obtenues lors des deux dernières années du lycée (le bachillerato) et les examens nationaux finaux constituants la phase obligatoire.
Pour les étudiants ayant passé le Bac en France, c’est la note obtenue lors de la demande de la « credencial de acceso a la universidad ».
Obtention de la « credencial » pour étudier en Espagne: Calcul de la « nota de acceso »
Note du Baccalauréat en France (/20) | Nota de acceso a la universidad Española (/10) |
---|---|
A quoi sert la « credencial de acceso a la universidad » ?
La « credencial » est un document obtenu lors d’une démarche simple mais indispensable pour pouvoir accéder aux études supérieures dans les universités publiques et privées. C’est la validation de votre Bac dans le système Espagnol. Si vous avez eu le Bac, vous aurez la credencial !
Calcul des notes pour étudier en Espagne: La « nota de admisión »
Calcul de la « Nota de Admisión »
Quelles matières choisir pour les PCE ou le "reconocimiento de asignaturas" et comment connaître le coefficient à appliquer ?
Les coefficients à utiliser sont donnés tous les ans, sous forme de tableau, par chacune des 17 communautés autonomes. Selon la formation à laquelle vous voulez candidater vous pourrez connaître les coefficients correspondants à chacune des matières éligibles.
Exemple: Si vous voulez étudier les sciences pharmaceutiques dans la communauté Valencienne en 2024-2025, vous pourrez le faire à l'UMH (Universidad Miguel Hernandez de Elche) ou à l'UV (Universidad Valenciana) et les matières éligibles aux PCE et au "reconocimiento de asignaturas" seront les Matematica II, la Biolgica, la Quimica, la Geologia y Ciencias Ambiantales et la Geologia. Dans cet exemple, toutes les matières indiquées possèdent un coefficient de 0,2.
NB: Les coefficients sont soit 0 soit 0,1 soit 0,2. Si vous souhaitez candidater dans plusieurs universités de communautés autonomes différentes, il faudra vérifier ces données pour chacune d'entre elles. D'autre part, ces données peuvent être amenées à évoluer tous les ans !
Et maintenant que vous avez fait le calcul de vos notes ou une simulation, que vous faut-il encore savoir, les Espagnols calculent-ils leurs notes différemment ?
A quoi sert la "nota de admisión" ?
La "nota de admisión" est tout simplement la note qui vous permettra d'être classé par rapport aux autres étudiants prétendants à entrer dans une formation donnée. Votre admission dans la formation demandée sera donc la conséquence directe de ce classement.
La "nota de admisión" est utilisée dans la majorité des formations proposées par les universités publiques en Espagne.
Pour les formations les plus demandées, il vous faudra avoir une "nota de admisión" élevée et donc avoir recours au reconocimiento de asignaturas ou au passage des PCE.
Dans le cas des formations les moins demandées, il vous sera possible d'y accéder à partir de la note de 5/14. Comme ces formations sont moins demandées, elles n'intéresseront qu'une minorité d'entre vous.
Cependant, toute considération d'objectif personnel mise à part et quel que soit votre profil, étudier à l'étranger et dans le cas de cet article, en Espagne, présente des avantages multiples. Enrichissement personnel et professionnel (vous développerez davantage vos soft-skills, très demandées par les recruteurs), vous ne sortirez pas uniquement du lot grâce à votre excellente maîtrise d'une seconde voire d'une troisième langue ! Enfin, l'enseignement (presque) gratuit des universités publiques vous évitera de terminer vos études dans le rouge. Vous aurez encore un monde d'opportunités !
Vous l'aurez compris, les universités privées qui font leur sélection avant les résultats de la selectividad, n'utilisent pas la nota de admisión.
Instructions supplémentaires
Pour commencer, n'hésitez pas a consulter notre lexique pour comprendre les inscriptions à l'université en Espagne !
Le calcul de la "nota de acceso" ci-dessus est uniquement valable pour les étudiants ayant obtenu leur Bac en France. Ce sont les autorités Espagnoles qui en établissent les modalités et celui utilisé ci-dessus est propre à la France. Un algorithme similaire existe pour chaque pays. Le calcul de la "nota de admisión" est quant à lui commun à tous les pays d'Europe et il diffère cependant pour les étudiants venant de systèmes éducatifs non communautaires.
NB: en Andalousie, la credencial de l'UNEDasiss n'est pas acceptée. Lors de votre candidature, vos notes du Bac seront simplement divisées par 2.
Calcul des notes pour étudier en Espagne: la différence public / privé
Si l'obtention de la "credencial" est obligatoire pour poursuivre ses études en Espagne, le calcul des notes ne revêt pas le même intérêt quand il est question de la différence public/privé.
Ainsi, si vous souhaitez étudier dans le privé, ce sont dans la majorité des cas, vos notes du lycée ainsi que d'autres paramètres qui seront pris en compte. La "nota de acceso" n'aura pas d'intérêt en elle-même. Seule la "crecencial" vous sera demandée.
Il en est de même pour la "nota de admisión". Cependant celle-ci est extrêmement importante si vous voulez entrer dans une filière sélective dans le public et ne souffre alors pas l'approximation. C'est la raison pour laquelle nous vous proposons cet outil de calcul de notes pour étudier en Espagne. Attention toutefois, de plus en plus de filières sélectives introduisent, en plus de la "nota de admisión", d'autres paramètres pour l'admission des étudiants !
L'importance de la virgule
Pourquoi la "nota de acceso" obtenue lors de la credencial a trois chiffres après la virgule ?
Les notes en Espagne étant sur 10, on perd en précision par rapport à une notation sur 20, notamment lorsqu'on entre dans des processus sélectifs. Le troisième chiffre après la virgule est très important et permet de récupérer cette précision.
NB: Il ne faut pas arrondir le troisième chiffre après la virgule 😉
Pruebas de Competencias Especificas (PCE) ou "Reconocimiento de asignaturas" ?
Il est évident que le "Reconocimiento de asignaturas" est une solution beaucoup plus simple pour étudier en Espagne. Cette reconnaissance directe de vos notes obtenues en France dans le système Espagnol évite d'avoir à passer les PCE. Si les probabilités d'admission dans la formation de votre choix sont élevées en se contentant de la reconnaissance des notes, cette option sera préférable.
Quels sont les cas pour lesquels il est préférable d'opter pour le passage des PCE ?
- Toutes les communautés autonomes Espagnoles n'acceptent pas le "Reconocimiento de asignaturas". En vous préparant et en passant les PCE, vous pourrez ainsi multiplier vos possibilités de candidature en Espagne et donc vos chances de réussite.
- Vous avez connu un accident de parcours en France et vos notes s'en sont trouvées diminuées ? Pouvoir passer les PCE est un opportunité à saisir !
- De la même façon, si votre choix initial d'études venait à changer, le passage des PCE pourrait vous permettre de vous réorienter avantageusement dans une formation de votre choix.
- Un point important à prendre en considération est le contenu des PCE. Le programme académique espagnol n'est pas le même que celui en France. Les PCE doivent se préparer sérieusement. L'avantage que vous aurez alors par rapport au "reconocimiento de asignaturas", sera alors de rapprocher vos connaissances de celles des étudiants Espagnol.
3 éléments à prendre en considération pour choisir les matières à passer pour les PCE
- Une fois le type de formation choisie, vous devrez vérifier la liste des matières admises par cette formation et le coefficient accordé. Attention, pour une même formation, toutes les universités n'admettent pas les mêmes matières !
- Votre potentiel à avoir une bonne note dans les matières choisies, évidemment.
- Seulement deux notes seront utilisées pour le calcul de votre "nota de admisión". Vous avez cependant la possibilité d'en passer jusqu'à six. Sans aller jusque là, il peut parfois être intéressant d'en passer une troisième, question de stratégie !
Quel accès à l'université allez vous choisir ?
Choisir la formation et l'université faite pour vous est un processus complexe qui dépend de nombreux facteurs personnels et académiques. La première étape est de bien cerner vos objectifs.
Vous cherchez une formation universitaire adaptée à votre profil en Espagne ? L'aide à cette recherche fait parti de nos services !
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Étudier à l’étranger ouvre de nombreuses portes, y compris vers des carrières dans la fonction publique hospitalière. Que ce soit pour faciliter l’accès à certains postes ou pour anticiper une potentielle reconversion, les expériences internationales peuvent considérablement enrichir votre parcours et renforcer vos candidatures.
Dans cet article, nous allons tenter de vous intéresser aux différents métiers de la fonction publique hospitalière, y compris ceux hors soins. Nous reviendrons également sur l’intérêt de faire ses études de santé à l’étranger.
Envisager la fonction publique hospitalière ?
L’accès à la fonction publique hospitalière est un sujet intéressant. Si vous avez commencé un parcours dans le domaine médical, il est possible d’envisager une reconversion pour y accéder. Il est cependant important de se renseigner le plus tôt possible. On va essayer de vous résumer quels sont les principaux métiers, pour qui ils sont faits, et comment y accéder initialement.
Les professions médicales
Commençons par voir les trois principaux métiers du domaine médical : sage-femme, médecin et pharmacien.
Pour obtenir le DE (Diplôme d’État) de sage-femme, la voie classique est de faire une PASS/LAS afin d’accéder à une formation en école spécialisée en quatre années supplémentaires. Depuis 2019, les infirmières peuvent se reconvertir en sage-femme en intégrant l’université en deuxième ou troisième année1. Ce métier demande un bon sens du relationnel et une grande stabilité émotionnelle. Les sage-femmes partagent des moments forts avec leurs patientes. Elles doivent arriver à établir une relation de confiance tout en étant douces et pédagogues.
Les études pour devenir pharmacien hospitalier durent neuf ans, dont six ans pour obtenir le DE de pharmacien et trois de spécialisation en internat. Les pharmaciens ont en général des horaires assez réguliers. Le métier nécessite de grande connaissances de base. Il est plutôt fait pour les personnes polyvalentes, ayant une grande soif d’apprendre et capable de travailler en équipe.
L’accès au poste de médecin hospitalier est très difficile et ne se fait en général pas avant 35 ans. Concrètement, après les six années de médecines à la fac et un internat de quatre à six ans en fonction de la spécialité, vous pourrez occuper un poste de chef de Praticien Hospitalier (PH). Ce n’est qu’avec plus d’expérience que vous pourrez envisager un poste de chef de service. Ce poste n’est parfois pas toujours désiré car les chefs de services se retrouvent souvent débordés par des tâches administratives en plus de leurs consultations.
Les professions paramédicales
Si c’est plutôt le domaine du paramédical qui vous attire, l’accès aux études est généralement plus facile.
Par exemple, pour devenir aide-soignant, seulement un an de formation dans un centre dépendant d’un hôpital sera nécessaire pour obtenir le DE. Aucun diplôme n’est nécessaire pour accéder à cette formation, il vous faudra seulement passer un concours d’admission. C’est un métier avec des horaires assez compliqués, du travail le week-end, et même de nuit. Il demande d’avoir un bon sens de l’observation car les aides-soignants sont les premiers à être au contact des patients. Après trois années de travail en hôpital, une évolution possible est de passer l’examen d’admission à l’école d’infirmier.
Une autre façon de devenir infirmier est de postuler pour l’école d’infirmier directement sur Parcoursup après l’obtention du bac. La formation dure trois ans. C’est un métier qui demande une bonne communication pour gérer les aides-soignants et transmettre les informations aux médecins. Il faut également être très attentif à l’état des patients et avoir des connaissances solides pour établir les premiers diagnostics. C’est un métier difficile à tenir sur le long terme, presque une infirmière hospitalière sur deux se reconvertit ou quitte l’hôpital après dix ans de carrière2. Cependant, c’est aussi un métier qui offre beaucoup de perspectives d’évolution et de spécialisation. Par exemple, le DE d’infirmier anesthésiste est accessible après deux ans de pratique et le DE d’infirmier en pratique avancée après trois. Le DE de puériculture peut s’obtenir directement après l’obtention du diplôme. Il est aussi possible d’évoluer dans un poste d’encadrement dans le secteur hospitalier après quatre ans d’exercice. Il faut alors passer un diplôme de cadre de santé.
Au-delà du soin, les autres métiers de la fonction publique hospitalière
Pourquoi ne pas regarder au-delà des métiers du soin ? La fonction publique hospitalière offre une multitude de postes, plus ou moins connus, dans le domaine administratif et technique. Parmi ces métiers indispensables au bon fonctionnement des hôpitaux, certains sont très intéressants, encore faut il bien se renseigner. Souvent accessibles en reconversion, il peut être intéressant de prévoir du temps avant un potentiel changement de carrière. Autrement dit, renseignez vous à l’avance.
Les postes administratifs
Généralement recruté sur concours directement par les hôpitaux, le personnel administratif est titularisé après un an de stage dans l’hôpital.
- Secrétaire hospitalier. Il se charge de la gestion des dossiers médicaux, des rendez-vous et de la communication entre les différents services de l’hôpital.
- Adjoint administratif. Il s’occupe des tâches administratives générales, comme la gestion des appels et l’accueil des patients.
- Assistant de direction hospitalière. Il soutient les cadres et la direction de l’hôpital en gérant les agendas, en organisant les réunions et en préparant les documents administratifs.
Responsable des achats
Le responsable des achats s’occupe de tout ce qui est nécessaire pour le bon fonctionnement d’un hôpital. Il choisit et achète les équipements, tout en respectant le budget et le cahier des charges fixé par les équipes. On peut y accéder à partir d’un poste dans le secteur de la santé, mais il faudra tout de même une formation complémentaire en commerce ou gestion.
Spécialiste en hygiène hospitalière
Le spécialiste en hygiène hospitalière élabore et s’assure de la bonne application des protocoles d’hygiène comme le lavage des mains du personnel et du matériel (pour les opérations, la stérilisation…). Il participe aussi au respect du bon usage des antibiotiques. Ce poste est très prisé par les infirmières en reconversion et est également accessible aux pharmaciens. Les professionnels de santé qui souhaitent se spécialiser en hygiène hospitalière doivent passer un DU en hygiène hospitalière, avant d’accéder au concours national de PH hygiéniste.
Directeur d’établissement
Le poste de directeur d’établissement hospitalier demande d’avoir un excellent CV et souvent une bonne expérience dans le secteur de la santé. Pour y accéder, il faut réussir un concours organisé par le CNG (Centre National de Gestion des praticiens hospitaliers et des personnels de direction de la fonction publique hospitalière) et faire une formation à l’EHESP (voir plus loin…).
Autres métiers à l’hôpital accessibles en reconversion, quelques exemples
- Responsable assurance qualité et gestion des risques
- Formateur en institut de formation en soins infirmiers
- Archiviste médical
- Chargé de la formation continue
Ce type de postes demande des compétences techniques de base et des compétences complémentaires. Se renseigner sur les postes accessibles et s’assurer d’avoir un bon CV peut vraiment vous faciliter la vie si vous faîtes le choix de la reconversion plus tard.
Études de santé à l’étranger : une porte d’entrée vers la santé publique ?
De plus en plus d’étudiants choisissent de faire leurs études de santé à l’étranger. Ce type de parcours donne accès aux mêmes postes que pour des études faites en France. Cependant, maitriser une seconde voire une troisième langue, perfectionnée pendant des études à l’étranger est très valorisable, notamment si vous vous intéressez aux grandes écoles. Si vous savez présenter votre dossier, il n’en sera que plus solide.
Le cas de l’EHESP
L’EHESP est une des grandes écoles de la fonction publique accréditée par la CGE (Conférence des Grandes Écoles). Elle forme les cadres supérieurs de la fonction publique hospitalière comme les directeurs d’hôpital, les directeurs d’établissements sanitaires et sociaux, etc. L’EHESP permet aussi d’accéder à des diplômes de haut niveau en santé publique, en biostatistiques, en épidémiologie, en criminologie, en évaluation des risques (dans le cadre de la santé publique ou dans des entreprises privées)…
Le master Europubhealth+
Parmi les formations internationales de l’EHESP, le master Europubhealth+3 est très intéressant. C’est un master européen en santé publique prestigieux, il a été reconnu par la Commission européenne comme « Master d’excellence » en 2006. Avec un diplôme comme celui-ci, vous vous assurez d’avoir un dossier solide qui vous ouvrira facilement l’accès aux métiers de la fonction publique hospitalière, et même ceux du privé. Vous pourrez ainsi travailler sur les autorisations de mise sur le marché (AMM) et le « pricing » du médicament.
Un des gros avantages de ce master, est qu’il est possible de faire une année, voire deux, dans un autre pays. Par exemple, vous pouvez choisir de faire votre première année à Dublin et la seconde à Granada. En plus d’avoir un double diplôme, vous gagnerez beaucoup sur le plan personnel, culturel et linguistique.
Pendant la deuxième année vous devrez choisir votre spécialisation :
- Gestion des services de santé – à Grenade
- Biostatistiques et épidémiologie avancées – à Rennes
- Sciences de la santé environnementale et professionnelle – à Rennes
- Direction dans la santé publique européenne – à Maastricht
- Gouvernance des systèmes de santé en transition – à Cracovie
- Promotion de la santé et prévention – à Rennes
Pour accéder à ce master, vous devrez avoir une licence ou un équivalent en sciences médicales, sciences sociales ou ingénierie. Vous devrez également maîtriser les langues des universités choisies, au moins niveau B2. Les frais de scolarité pour les étudiants européens sont de 11 000 € pour deux ans, mais vous avez la possibilité de décrocher la bourse Erasmus Mundus. D’autres aides et bourses sont aussi disponibles: vous pouvez voir si vous êtes éligible sur le site Europubhealth+.
Enrichissez votre parcours grâce aux études de santé à l’étranger et évoluez vers la fonction publique
Pour conclure, les études de santé à l’étranger offrent une multitude d’opportunités, non seulement pour accéder aux métiers traditionnels de la santé comme médecin, pharmacien ou infirmière, mais aussi pour évoluer par la suite vers des carrières moins connues et tout aussi intéressantes, comme dans la fonction publique hospitalière.
Les expériences internationales enrichissent considérablement les parcours et facilitent l’accès à des postes variés et à responsabilités. Pour faire un master de santé à l’étranger, il faut bien sûr avoir un bon niveau en langue, d’où l’intérêt de se renseigner à l’avance, et même pourquoi pas de partir étudier à l’étranger directement après le Bac !
Vous souhaitez faire appel à notre expertise pour vous accompagner lors de vos études de santé à l’étranger ? Nous pouvons vous aider aussi bien dans le choix, l’inscription et la préparation. Remplissez notre formulaire de contact. Pour suivre notre actualité: Facebook et Instagram
- https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000034449796/ ↩︎
- https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/2023-08/ER1277.pdf ↩︎
- https://www.europubhealth.org/ ↩︎
Comme « Le Monde » en France, « El Mundo » a publié son classement des universités en Espagne en 2024 !
Chaque année, le quotidien espagnol « El Mundo » publie son « Ranking 50 Carreras« , un classement des cinq meilleures universités pour chacune des « 50 titulaciones » (50 formations) les plus demandées par les étudiants espagnols. Le classement des universités en Espagne en 2024 selon El Mundo est toujours très attendu. Il offre une analyse nationale, précise et actualisée des meilleures institutions d’enseignement supérieur du pays. Les employeurs le prennent en compte aussi bien que les étudiants et leurs familles…
Choisir la bonne université est une décision cruciale. Ce choix n’aura pas uniquement une incidence votre vie d’étudiant et la réussite de vos examens. Il peut avoir un impact significatif sur votre future carrière et donc votre avenir personnel. En Espagne, comme en France, les options sont nombreuses et variées. Si vous voulez étudier en Espagne, entre la barrière de la langue et la connaissance du système universitaire, le choix de votre grado mérite une attention particulière. A ce titre, les classements universitaires sont des outils précieux pour guider les étudiants et leurs familles.
La méthodologie du classement des universités en Espagne en 2024 selon El Mundo
Les classements universitaires permettent de comparer les universités sur des critères objectifs. Ils vous permettront ainsi de faire un choix plus éclairé en fonction de vos aspirations académiques et professionnelles.
Le classement d’El Mundo est particulièrement respecté pour son focus sur les spécificités du système éducatif espagnol. Il est établit à partir de notes obtenues selon 27 critères organisés de la façon suivante:
- Questionnaire administré à des professeurs volontaires de façon aléatoire et anonyme: 30% de la note finale
- Données apportées par les universités et données publiques: 50% de la note finale
- On retrouve ici des critères comme la demande étudiante, les ressources en personnel, en locaux et en matériel.
- Les données relatives au plan des études font également partie de cette catégorie: nombres de crédits, ratio approches théoriques vs. pratiques, options disponibles, qualité de l’encadrement (méthodologie, possibilité pour les étudiants de noter ses professeurs,…)
- Les indicateurs de réussite des étudiants d’une part (taux de réussite, d’abandon, de redoublement…) et de l’encadrement d’autre part (implication dans la recherche académique et capacité à former des chercheurs)
- Des informations générales: nombres de projets de recherche en cours, nombre de langues qu’il est possible d’étudier, programmes étudiants internationaux, coût des crédits, adaptation à l’Espace Européen de l’Enseignement Supérieur (EEES)…
- L’internationalisation de l’université: 10% de la note finale. Cet indicateur est obtenu en partenariat avec le classement QS (Classement mondial des universités de Quacquarelli Symonds). Il prend notamment en considération l’opinion d’employeurs pour être chiffré.
- Les 10% restants sont calculés à partir des résultats dans les autres classements internationaux ou d’informations venant d’agences publiques responsables de l’assurance qualité du système de l’enseignement supérieur. Ce système de contrôle qualité répond à des règles internationales. « Accessoirement » , il permet d’assurer l’équivalence des diplômes entre les établissements et la mobilité des étudiants.
Les résultats du classement des universités en Espagne en 2024 selon El Mundo
Les universités espagnoles les plus représentées dans ce classement sont l’universidad Complutense de Madrid, l’Universitat Autònoma de Barcelona (UAB), l’Universidad de Barcelona (UB), l’Universidad Autónoma de Madrid (UAM), l’Universidad Politécnica de Valencia (UPV), l’Universidad Carlos III de Madrid (UC3M), la Universidad de Navarra (première université privée de ce classement qui inclut notamment l’IESE)*, la Universidad Politécnica de Madrid (UPM), l’Universitat Politècnica de Catalunya (UPC), l’Universitat Pompeu Fabra (UPF) de Barcelona et l’Universitat Ramon Llull (URL, université privée située à Barcelona incluant notamment l’Esade)**.
** L’Universitat Ramon Llull est située à Barcelona où elle a plusieurs Campus (IQS, Blanquerna, La Salle…).
L’Esade est l’école de commerce et de droit de l’URL. Elle est également une des trois grandes écoles de commerce espagnoles et dispose en 2024 de la triple accréditation AACSB, EQUIS, and AMBA.
Comment utiliser ce classement
Le supplément du quotidien El Mundo détaille les cinq meilleures universités pour les 50 formations universitaires les plus demandées, soit un long classement organisé par domaine d’études. Le classement ci-dessus, même s’il est intéressant, reste très général et ne peut pas être utilisé seul.
Avant d’utiliser un classement des universités, il faut bien évidemment prendre en considération le domaine d’études qui vous intéresse. Ensuite, choisir une gamme d’université qui correspond à votre niveau: ce sera davantage bénéfique que de viser la meilleure institution d’un classement. Vous commencerez non seulement mieux vos études, mais vous progresserez aussi plus facilement par la suite. De plus, l’excellence académique n’est pas nécessaire dans tous les domaines. Par exemple, il est rare qu’un patient choisisse son médecin généraliste en fonction de l’université qu’il a fréquentée. Les classements universitaires ne sont donc qu’un élément parmi d’autres à considérer dans votre choix.
L’intérêt de ce classement des universités en Espagne en 2024 est son approche globale. Il permet d’évaluer facilement plusieurs critères simultanément ce qui se révèle être très efficace à l’usage. De plus, il pourra vous permettra de comprendre quels sont les paramètres à examiner et leur importance pour guider votre choix.
Conséquences pour vos études en Espagne
En Espagne, vous pouvez candidater dans n’importe quelle université. Il ne faut pas candidater dans une université en deçà de vos prétentions. Si vous candidatez dans une université bien classée, cela renforcera votre CV et attirera davantage les employeurs. Vous augmenterez vos chances d’obtenir des opportunités professionnelles intéressantes. D’autre part, si ces établissements sont reconnus, ce n’est pas uniquement pour la réussite de leurs étudiants. La qualité de leur enseignement, la présence de professeurs éminents et des ressources technologiques avancées est aussi un avantage certain. L’environnement d’apprentissage n’en est que plus stimulant.
Les infrastructures évaluées, quant à elles, ne sont pas uniquement constitués de bibliothèques agréables et bien fournies. Vous aurez accès à des laboratoires de pointe qui disposent des technologies les plus innovantes. Si vous visez une université bien classée, vous pourrez participer à des projets de recherche internationaux et collaborer avec des experts renommés. Ces universités ont généralement des partenariats internationaux, permettant des échanges et des études à l’étranger, et pas seulement en Espagne) !
Vous devrez donc choisir votre université en fonction de vos objectifs, de votre profil et vos attentes. C’est aussi pour cela que chez ORPESup, nous mettons en avant les conseillers d’orientation et l’année de césure post-bac. C’est avec cette optique que nous vous aiderons à choisir l’université faite pour vous.
Classement des universités en Espagne en 2024: les alternatives QS, THE et ARWU
Le classement d’El Mundo est centré sur les universités espagnoles et leurs programmes. Il diffère sensiblement des classements internationaux comme le QS World University Rankings, le Times Higher Education World University Rankings (THE) et l’Academic Ranking of World Universities (ARWU ou classement de Shanghai). La portée géographique et la méthodologie sont bel-et-bien différentes.
Le QS et le THE évaluent des milliers d’universités à l’échelle mondiale en se basant sur des critères tels que la réputation académique, la réputation auprès des employeurs, le nombre de citations de recherche et l’internationalisation. En revanche, l’ARWU se concentre principalement sur la performance académique et la recherche scientifique. Cela inclut des indicateurs comme le nombre de prix Nobel et de publications dans des revues prestigieuses.
Le classement d’El Mundo semble donc plus humain, mais n’oublie pas pour autant les critères académiques
Classement des universités en Espagne en 2024: le U-Multirank
L’Europe a développé un classement universitaire connu sous le nom de U-Multirank. Ce classement, financé par la Commission européenne, a été lancé en 2014 avec pour objectif de fournir une alternative plus diversifiée et personnalisée aux classements traditionnels. Il propose une approche multi-dimensionnelle et sa philosophie est axée sur l’utilisateur. Vous pourrez ainsi créer votre classement personnalisé en fonction de vos propres priorités et critères.
L’inconvénient du U-Multirank est sa complexité et donc son manque de lisibilité. Au final, il est moins utilisé et il n’a pas non plus de visibilité auprès des employeurs. Il n’a pas non plus été mis à jour en 2024…
Actuellement, le classement d’El Mundo reste une meilleure source d’information que le U-Multirank et un excellent complément aux classements internationaux.
Le mètre étalon du classement: l’Universidad Complutense de Madrid
L’Université Complutense de Madrid (UCM) est l’une des plus anciennes et prestigieuses universités d’Espagne, fondée en 1293 ! Située dans la capitale espagnole, elle est un pilier majeur du paysage éducatif et de recherche en Europe. Elle se positionne en seconde place en terme de nombre d’étudiants accueillis et a hébergé 8 prix Nobel.
Les points forts de l’UCM pour les étudiants
- L’université n°1 en Espagne dispose d’une offre de quasiment 100 grados pour débuter ses études supérieures.
- Avec une forte orientation internationale, l’UCM propose de nombreux programmes d’échange et de coopération avec des universités du monde entier. Elle accueille chaque année des milliers d’étudiants internationaux et offre des programmes en langues étrangères, notamment en anglais.
- L’UCM possède des infrastructures modernes et bien équipées, incluant des bibliothèques de premier ordre, des laboratoires de pointe, des résidences universitaires et des installations sportives. Son campus principal, situé à Moncloa (à Madrid), est l’un des plus vastes d’Europe.
- Si vous cherchez une vie étudiante riche en activités culturelles, sportives et sociales, l’UCM propose de nombreux clubs et associations. Des événements de toutes sortes sont organisés toute l’année (compétitions sportives, danse, art…).
- Sur un plan plus académique, l’université est un leader en matière de recherche, avec évidemment de nombreux centres de recherche et instituts spécialisés. Elle collabore avec d’autres institutions universitaires et industrielles du monde entier. Les domaines de recherche incluent la biotechnologie, les sciences de la vie, la biochimie, les mathématiques, les sciences sociales, et bien d’autres.
- Ces relations étroites avec des entreprises permettent à ses étudiants de disposer nombreuses opportunités de stages et d’emplois.
Quels enseignements tirer de l’UCM pour choisir votre université en Espagne ?
- L’emplacement de votre lieu d’études
L’UCM est situé dans la capitale espagnole, ce qui sous-entend généralement une ville dynamique, culturelle avec de nombreuses opportunités. Cependant, vous devez aussi considérer les avantages des villes de taille moyenne. Chaque type de lieu offre des expériences et des opportunités différentes. D’autre part, la question des opportunités est plus importantes pour les masters que pour les grados. Restez mobiles ! - Les programmes et spécialités: choisissez en fonction de vos objectifs
L’UCM est une grande université offrant une diversité et une quantité de formations très appréciable. Assurez-vous que l’université propose des spécialisations qui vous intéressent. Prenez le temps de consulter les descriptifs de cours et les sorties possibles. - La réputation de l’université dans le domaine qui vous intéresse
Sortir de l’université n°1 est un gros avantage, mais l’UCM, dans notre cas, n’est pas la seule université avec une bonne réputation. Les classements par discipline peuvent être particulièrement utiles ici. - Les services aux Étudiants
Les universités en Espagne, en particulier les universités privées, mettent un accent très important sur ce point. Accueil des étudiants étrangers, services d’orientation professionnelle, services de santé. Vous ne serez pas laissés seuls. - Le coût de vos études
Sur le point des frais de scolarité, l’avantage va aux universités publiques. N’oubliez cependant pas de prendre en considération que le coût de la vie dans des villes comme Madrid ou Barcelona sont plus importants qu’ailleurs en Espagne (transport, logement,…). - La qualité de Vie Étudiante
Cet élément est plus important qu’il n’y parait. Les activités sociales, les installations sportives et les événements culturels proposés par l’université sont une composante a part entière de la réussite de vos études. Vous ferez des rencontres plus facilement et développerez un sentiment positif d’appartenance à un groupe. Emulation, travail de groupe, vous en ressentirez les effets sur vos performances académiques !
Quelle université choisirez-vous ?
Choisir l’université faite pour vous est un processus complexe qui dépend de nombreux facteurs personnels et académiques. La première étape est de bien cerner vos objectifs. Il ne suffit pas de connaitre les meilleures des classements.
Pour ceux qui se posent encore la question, les diplômes obtenus dans les universités Espagnoles sont reconnus partout en Europe et les professions réglementées peuvent exercer leur profession en France.
Vous cherchez une formation universitaire de qualité en Espagne ? L’aide à cette recherche fait parti de nos services !
Notre but est de vous aider à optimiser et réussir vos études supérieures.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter la liste de nos services et prendre contact avec nous via notre formulaire de contact.
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Lorsqu’on commence à penser à étudier en Espagne, une des premières questions qui se pose est de comment s’y prendre. La solution la plus connue est très certainement le programme Erasmus. C’est une solution intéressante pour étudier à l’étranger avec une limite principale à l’origine de l’abandon précoce du projet: la barrière linguistique.
Une solution que nous proposons est simple: l’année de césure post-bac. Son avantage est qu’elle vous permet aussi bien d’anticiper un séjour Erasmus éventuel que de préparer une mobilité solo (ou individuelle). Elle vous permet également de prendre du temps et le recul nécessaire pour bien choisir votre formation.
A la différence d’un projet Erasmus, géré par l’établissement d’études supérieures d’origine, une mobilité solo nécessite une excellente organisation ainsi que des des connaissances spécifiques liées au pays d’accueil.
Dans ce guide théorique, nous allons faire le point sur les différents paramètres à inclure dans la préparation de votre mobilité solo en Espagne, que ce soit lors d’une césure ou non.
Comment étudier en Espagne : Les démarches administratives personnelles
Si vous prévoyez de rester plus de 3 mois en Espagne, il faudra commencer par faire quelques démarches administratives. Certaines démarches peuvent être faites en amont, d’autres devront être faites sur place. Concernant les démarches administratives, il est toujours préférable de consulter les sites internet officiels comme celui du ministère de l’intérieur ou celui de la sécurité sociale, car leurs informations sont les plus à mêmes d’y être à jour.
Anticiper sa venue en pratique
La première chose à faire est de vérifier si votre pièce d’identité (carte d’identité ou passeport) est toujours en vigueur. Vous pouvez également demander votre carte européenne d’assurance maladie. Elle vous permettra d’être protégé le temps de faire les démarches définitives ultérieures auprès de la sécurité sociale espagnole.
Toujours en amont de votre venue, il est possible de faire les démarches pour obtenir votre NIE (Número de Identidad de Extranjero). Le consulat d’Espagne le plus proche de votre domicile pourra vous faire le NIE. (Pour avoir des informations à jour, les sources officielles et les moteurs de recherche sont vos amis 🔍🌐).
NB: Si vous devez rester plus de 3 mois, il ne faut faut théoriquement pas passer par la case NIE, mais faire directement le « Certificado de registro de Ciudadano de la UE » . Cependant, les démarches sont plus complexes et avoir un NIE simplifie beaucoup de nombreuses démarches ultérieures. Donc, si vous voulez faire votre NIE dans un consulat d’Espagne en France, il faudra éviter de donner comme motif « Je viens en Espagne pour étudier » , car les études durent plus de trois mois ! Vous pouvez par exemple expliquer que vous venez pour une durée inférieure à 3 mois pour un stage, du bénévolat, ou pour prendre des cours de langue.
Le logement et l’assurance maladie
Commencez à rechercher et/ou réserver et/ou louer un appartement. Comme en France, les recherches de logement étudiant peuvent être laborieuses. Il est préférable de ne pas attendre le dernier moment. Il faut cependant être prudent aux escroqueries et parfois privilégier les agences bien implantées ou les intermédiaires de confiance. Si vous préférez choisir le logement par vous-même, essayez les auberges de jeunesse le temps de faire votre choix. Elles proposent des prix à la nuitée très bas moyennant un confort inférieur comme les chambres en dortoirs et des sanitaires en commun.
Enfin, il faudra que vous pensiez à l’éventualité de prendre une mutuelle santé. Si elle ne sont pas obligatoires pour vivre en Espagne, certaines universités pourront vous imposer d’en prendre une.
Le compte en banque
Selon votre situation il faudra choisir entre un compte dans une banque en ligne spécialisée dans les étudiants en mobilité ou un compte en banque Espagnol.
- Si vous venez en Espagne pour un court séjour (Année de césure ou Erasmus), un compte en ligne spécialisé dans les étudiants internationaux pourra être suffisant. Ils peuvent présenter des avantages certains: gratuité à l’ouverture, retraits et paiements sans frais à l’étranger…
- Si vous restez pour une durée plus longue, vous aurez probablement besoin d’un IBAN espagnol. Il sera souvent nécessaire pour ouvrir une ligne téléphonique, pour les contrats d’eau et d’électricité. Si vous prenez un emploi pendant vos études, il vous permettra d’être payé ! Lors de votre choix, vous devrez être particulièrement attentif aux frais bancaires divers qui peuvent être plus importants que pour les banques françaises (cotisations annuelles, retraits aux distributeurs…).
NB: pour ouvrir ce type de compte, vous aurez besoin de documents tels qu’une preuve que vous étudier bien en Espagne et une preuve de résidence ou de non-résidence. Cette dernière nécessite le Certificado de registro de Ciudadano de la UE, qui ne peut être réalisé qu’en Espagne.
Les démarches à réaliser sur place
- Le NIE si vous ne l’avez pas fait avant.
- Le Certificado de registro de Ciudadano de la UE.
- L’ouverture d’une ligne téléphonique espagnole. Votre opérateur mobile français peut vous couvrir quelques temps, mais au-delà d’une certaine période, il vous annoncera probablement des frais de dépassement « hors-forfait » … à voir selon votre opérateur.
- Le Certificado digital. Ce n’est pas une obligation, mais ce certificat numérique simplifie de nombreuses démarches comme la prise de rendez-vous dans les administrations ou la réalisation de l’empadronamiento…
- L’empadronamiento, ou inscription au registre/padron municipal. Il s’agit simplement d’une preuve de résidence. Il vous incombe de le tenir à jour chaque fois que vous changez de domicile. Il est nécessaire à certaines démarches administratives comme l’inscription à la sécurité sociale…
- L’inscription à la sécurité sociale.
- La tarjeta SIP (Sistema de Información Poblacional) ou tarjeta sanitaria en s’inscrivant auprès du centre de santé de sa zone de résidence. Elle vous permettra d’avoir accès aux prestations de santé publiques.
Comment étudier en Espagne : Les démarches administratives liées aux études
C’est là que commencent les démarches spécifiques aux étudiants ! La bonne nouvelle est que ces démarches administratives sont plus simples que les précédentes. Les trois principales actions à réaliser sont:
- L’accréditation de votre diplôme du Bac ou demande de crédencial.
- Si vous voulez étudier dans une université publique: la reconnaissance de vos notes du Bac et/ou l’inscription et le passage des PCE. Les PCE doivent être préparées sérieusement car les notes obtenues peuvent faire remonter sensiblement votre dossier. Vous augmenterez ainsi les chances d’accéder à la formation et à l’université de votre choix.
- La validation de votre niveau d’espagnol. Le niveau demandé peut varier selon les formations et les universités. L’année de césure est souvent recommandée pour atteindre le niveau nécessaire pour étudier en Espagne. Soyons honnêtes, c’est un des éléments présents dans cette page les plus agréables à mettre en place 😁.
Comment étudier en Espagne: Choisir sa formation et cibler les université
Ce choix sera très certainement le plus important de votre mobilité.
En France, soit vous postulez dans une structure renommée ou à une formation bien spécifique, quitte à vous déplacer, soit vous postulez près de chez vous.
En Espagne, bien que le nombre d’habitants soit inférieur à celui de la France, le nombre d’établissements d’enseignement supérieur est similaire. D’autre part, comme vous allez quoiqu’il en soit vous déplacer, la barrière de la distance n’a pas la même importance.
Le choix que vous devrez faire est donc de base plus compliqué. Une fois que vous aurez identifié le type de formation qui vous intéresse, vous serez donc probablement face à une liste d’universités relativement importante. Il existe par exemple plus de 70 formations en kinésithérapie, plus de 25 en pharmacie et un peu plus de 15 pour étudier l’architecture (uniquement parmi ceux qui donnent accès à la profession réglementée).
Les questions sont bel et bien ici de choisir la formation adéquate à l’étranger et une université plutôt qu’une autre. Si le choix entre université publique et université privée peut être rapidement tranché, il peut encore rester beaucoup de paramètres à prendre en considération. Quelles caractéristiques objectives faire passer en avant et quelles caractéristiques secondaires prendre quand même en considération pour affiner votre choix ?
Quelques questions à se poser
- Quelle importance accorder aux classements parfois obscurs des université et celui des formations en question ? Même s’ils reflètent la qualité de l’enseignement, de la recherche et du caractère international de l’établissement, certains paramètres sont parfis sous-évalués comme l’engagement régional.
- Au delà des classements faut-il prendre en compte la « réputation » de l’université ? (Réputation auprès des universitaires, réputation auprès des employeurs, réputation auprès des autres étudiants ?)
- Faut-il aller à des salons des études supérieures et être confronté à des vendeurs qui connaissent extrêmement bien leurs arguments ?
- Faut-il, au contraire, chercher tout seul ?
- Faut-il plutôt aller aux portes ouvertes, et si oui pour rechercher quelles informations ?
- Quelle importance accordez-vous à l’aspect général de l’université et aux installations spécifiques que vous serez amené à utiliser ?
- Faut-il parfaitement connaitre les grandes villes étudiantes d’Espagne ? (La taille de la ville, son ambiance générale, la qualité de vie, son caractère « étudiant » …)
- Combien y-a-t-il d’étudiants dans l’université et dans la formation recherchée ? Et quelle importance accordez vous à ce paramètre ?
- Avez-vous vérifié si l’université avait un système de contrôle qualité interne et externe ?
- Cette université reconnait-elle les crédits ECTS ?
- Nous avons également largement discuté de l’intérêt de passer par un conseiller d’orientation avant d’engager des frais couteux pour ses études supérieures. Que pourra-t-il vous apporter ?
Mettre en place et gérer son calendrier de candidatures de façon stratégique
Les universités publiques et privées ne respectent ni le même calendrier, ni les mêmes procédures pour recruter. Candidater dans les deux systèmes est tout à fait faisable, cependant cela a un coût et il n’est pas possible de candidater « partout » . Il reste trois questions:
- Aurez-vous besoin de passer les PCE et comment vous y préparer ?
- Que pourrait vous apporter une année de césure ? Est-ce seulement utile pour profiter de la reconnaissance des notes et améliorer son niveau de langue ?
- Aurez-vous besoin de vous préparer pour les entretiens dans les universités privées ?
ORPESup vous accompagnera au cours de ces démarches
Vous souhaitez être accompagné dans vos démarches et vous préparer à des études en Espagne, que ce soit en intégralité ou pour un Erasmus: remplissez le formulaire de contact et suivez-nous sur nos réseaux : Facebook et Instagram