Étudier la kinésithérapie à l’étranger : quelles solutions

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Douleurs cervicales, lumbago ou jambes raides. Les kinésithérapeutes sont plus demandés que jamais. Le travail de bureau et le manque d’exercice sont également à l’origine de tension musculaire et de maladies chroniques. D’autre part, notre société vieillit de plus en plus et le manque de professionnels de santé est toujours un problème de santé publique essentiel. Dans ces conditions, étudier la kinésithérapie à l’étranger est une solution devenue courante pour les étudiants français.

Que fait un kinésithérapeute ?

Le rôle principal du kinésithérapeute est de soigner les blessures, les maladies du système musculo-squelettique et de soulager les douleurs associées. Les options thérapeutiques comprennent l’exercice, le massage ou encore l’utilisation de dispositifs médicaux comme ceux induisant un courant de stimulation. La kinésithérapie évolue et les études également. Les kinés traitent également les personnes souffrant de blessures sportives, les patients victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC) ou les enfants souffrant de troubles musculo-squelettiques (TMS).

Contenu des cours des études de kinésithérapie

Si vous vous destinez à devenir kiné vous devrez apprendre diverses techniques de travail avec une base scientifique. À la fin de vos études, vous devrez être capable d’évaluer la situation de vos patients de manière indépendante mais aussi de rédiger des articles scientifiques. Les cours vous donneront également une approche des aspects économiques et sociaux de la kinésithérapie. Les matières dans ce domaine incluent la gestion, la communication, la santé publique, l’éthique et la déontologie professionnelle.

Le cursus de kinésithérapie est un cursus complet qui vous amènera aussi à aborder des matières académiques très scientifiques. Voici quelques exemples de cours que vous devrez suivre dans ce domaine:

  • Anatomie (de l’appareil locomoteur et du système nerveux, mais aussi de l’anatomie fonctionnelle) et physiologie
  • Biologie cellulaire et tissulaire
  • Biophysique
  • Pharmacologie (mécanisme d’action des médicaments)
  • Pathologie
  • Biostatistiques et épidémiologie

Tous ces cours seront mis en lien avec votre futur métier de kiné. Évidemment, vos cours contiendront des enseignements davantage axés sur les pratiques de kinésithérapie. Parmi ceux-ci, vous pourrez compter sur différents cours:

  • Orthopédie,
  • Fonctionnement et utilisation des orthèses et des prothèses,
  • Kiné du sport,
  • Ostéopathie,
  • Neurologie,
  • Rééducation post-chirurgicale,
  • Dysfonctionnements urologiques, gynécologiques,
  • Obstétrique,
  • Drainages lymphatiques manuels.

Ces approches théoriques seront ainsi agrémentées de mise en pratiques sur sujets sains et de stages en hôpitaux, cliniques ou centres de rééducation. A cet effet, vous pourrez apprendre à utiliser une large gamme de dispositifs médicaux réglementés.

Étudier la kinésithérapie à l’étranger : Quelles spécialisations ?

Enfin, vous pourrez choisir de vous continuer vos études avec un master pour vous spécialiser, par exemple, dans des pathologies comme le cancer, les TMS avec des douleurs chroniques, les pathologies respiratoires ou cutanées ou les maladies neurologiques. Moins « pathologiques » 😉, certaines spécialisations peuvent êtres faites en pédiatrie ou gériatrie. Dans tous ces domaines, le kinésithérapeute peut, en collaboration avec les équipes médicales, améliorer considérablement la prise en charge des patients. Si vous êtes intéressés par une approche plus générale, vous pourrez accéder à des masters d’ostéopathie. Pour les passionnés de sport, être diplômé de kinésithérapie permet d’accéder à des formation en prévention, réadaptation et même en entrainement des sportifs.

Perspectives de carrière pour les kinésithérapeutes

Les kinésithérapeutes travaillent généralement dans des hôpitaux, des cliniques ou des cabinets privés . Après quelques années d’expérience professionnelle, la plupart des kinésithérapeutes se spécialisent dans l’un des domaines évoqués précédemment. Un bon nombre d’entre eux créent alors leur propre cabinet .

Les diplômés universitaires ont accès à d’autres postes dans les domaines de la recherche et de la gestion. Par exemple, vous pourrez travailler dans des instituts de recherche privés ou publics ou pour des entreprises qui produisent des appareils thérapeutiques. Une carrière scientifique à l’université est également possible. En outre, les diplômés ont la possibilité de travailler comme enseignants dans une école technique ou une université.

Étudier la kinésithérapie à l’étranger

En France, le nombre de place dans les IFMK est limité et conditionné à une sélection drastique. Étudier la kinésithérapie à l’étranger est alors une solution tout à fait raisonnable. Dans un premier temps, cela vous donnera la possibilité d’atteindre vos objectifs professionnels. Au delà de ça, vous aurez l’opportunité unique de connaître un autre pays et sa culture ainsi que d’acquérir de nouvelles compétences linguistiques et interculturelles.

4 ans d’études versus 5 ans en France – Un des gros avantages d’étudier la kinésithérapie à l’étranger !

En France, vous devez effectuer une année de préparation extrêmement sélective. Les 4 ans de formation qui suivent sont consacrés au programme de kinésithérapie à proprement parler. La première année qui est dédiée à la sélection en France n’a pas lieu d’être dans d’autres pays dans la mesure où l’admission s’y fait sur vos résultats au lycée et d’autres tests éventuels. Dans le cas ou vous envisageriez d’accéder aux études de kiné grâce à une passerelle en France, étudier directement la kinésithérapie à l’étranger vous épargnera plusieurs années de préparation, de doutes et de démarches administratives lourdes pour faire valoir vos crédits ECTS.

Des formations en français, en anglais ou dans la langue du pays d’accueil  !

Face à la forte demande des étudiants européens, les universités, principalement privées, se sont adaptées et proposent différentes langues d’enseignement. Si vous avez le niveau académique requis, il vous sera alors même possible de suivre votre formation en anglais, voire en français. Les universités publiques, quant à elles, proposent généralement cette formation dans la langue locale.

Et la reconnaissance de votre diplôme de kiné ?

Grâce au processus de Bologne, si vous choisissez d’étudier la kinésithérapie en Europe, vous pourrez par la suite revenir exercer en France sans difficulté particulière. Pour ce métier, la reconnaissance de vos diplômes est assurée si vous avez pris soin de vous inscrire dans un cursus officiel.

Candidater aux études de kinésithérapie en Belgique

Les universités Belges présentent deux avantages: pouvoir étudier en français et des frais de scolarité bas. Un dossier d’admission avec des pièces justificatives sera nécessaire pour postuler à un établissement. Les limites de la Belgique sont que vous ne pourrez postuler que dans un seul établissement et qu’un tirage au sort sera effectué. Au final, il n’y a que très peu de places disponibles. Si vous aimez Bruxelles, vous pourrez par exemple postuler à la Haute Ecole Libre Ilya Prigogine ou à l’Université Libre de Bruxelles (ULB)

Candidater aux études de kinésithérapie en Suisse

Moins connu, la suisse est un autre pays ou il est possible d’étudier la kinésithérapie dans la langue de Molière. Une sélection sur dossier est effectuée, et le nombre de places est encore plus limité qu’en Belgique. Il est là encore possible de revenir exercer en France suite à l’obtention de votre diplôme.

Candidater aux études de kinésithérapie en Espagne

Si vous lisez régulièrement nos publications, vous savez sans doute qu’en Espagne, il existe deux grands types d’universités : les universités publiques et les universités privées, qui présentent des modalités d’admission différentes.

Universités publiques

Les universités publiques espagnoles sélectionnent généralement les étudiants sur la base de leur dossier académique. Pour les candidats français, cela implique plusieurs étapes administratives :

  • Demande de credencial auprès de l’UNEDasiss (équivalence de votre baccalauréat),
  • Et au choix :
    • Passage des PCE (Pruebas de Competencias Específicas), examens facultatifs mais recommandés pour améliorer votre note d’admission,
    • Ou, dans certains cas, une procédure appelée « reconocimiento de asignaturas »

L’admission en université publique est compétitive. Les places sont limitées et la demande, en particulier dans les filières de santé, est très élevée. Elle n’est cependant pas inenvisageable.

Universités privées

Les universités privées, quant à elles, appliquent des critères de sélection un peu plus souples. Si les notes restent importantes, d’autres éléments peuvent jouer un rôle dans l’admission :

  • Entretien de motivation (en ligne ou en présentiel),
  • Lettre de motivation et recommandations,
  • Niveau linguistique

En contrepartie, les frais de scolarité sont plus élevés, mais ces établissements mettent souvent en avant :

  • Un encadrement personnalisé,
  • Des petites promotions,
  • Des approches pédagogiques modernes, souvent axées sur la pratique clinique dès les premières années.

Il est possible d’y trouver des formations en espagnol mais aussi en français, ce qui peut faciliter l’adaptation des étudiants étrangers.

Étudier la kinésithérapie à l’étranger: Reposez vous sur des experts des études à l’étranger

L’Espagne représente aujourd’hui une véritable opportunité pour les étudiants français souhaitant se former en kinésithérapie. Avec une offre particulièrement large, tant dans le secteur public que privé, le pays propose l’un des choix de formations en kinésithérapie les plus vastes d’Europe. Cette diversité rend d’autant plus important le fait de bien choisir son université, en tenant compte de plusieurs critères : la qualité des infrastructures, le coût des études, les conditions d’admission, mais aussi la langue d’enseignement et l’approche pédagogique.
Dans un contexte où l’accès aux études de kiné en France reste extrêmement sélectif, partir étudier en Espagne constitue une alternative à la fois stratégique, accessible et enrichissante. Être bien préparé et accompagné dans vos démarches peut grandement faciliter votre projet.


FAQ : L’essentiel sur les études de kiné à l’étranger

Étudier la kinésithérapie à l’étranger permet d’accéder à des formations de qualité sans passer par la sélection drastique du système français. C’est une alternative souvent plus rapide et plus accessible, tout en offrant un diplôme reconnu en Europe.

Oui, si vous étudiez dans un pays membre de l’Union européenne et que vous suivez un cursus officiel accrédité, votre diplôme sera reconnu grâce au processus de Bologne. Vous devrez éventuellement faire une demande d’attestation ou d’équivalence auprès des autorités ainsi que des stages.

L’Espagne, la Belgique et la Suisse sont les destinations les plus choisies par les étudiants français. Elles offrent des formations en français ou dans d’autres langues, une reconnaissance européenne et des infrastructures de qualité.
ORPESup pourra vous accompagner dans le choix de votre université, vos stratégies de candidature et toutes vos démarches.

Les frais de scolarité varient fortement. Les universités publiques en Belgique ou en Espagne sont peu coûteuses. Les établissements privés peuvent afficher pour certains, des tarifs similaires à ceux des IFMK mais ces tarifs peuvent varier fortement d’un établissement à un autre, en fonction de la localisation et des services associés. Il faut aussi prévoir le coût de la vie sur place.

Dans certains cas, oui. Votre université peut vous rédiger une convention de stage pour l’étranger, mais en marge de vos stages obligatoires à effectuer dans votre pays d’accueil. Cela peut faciliter votre retour et votre insertion professionnelle.

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