
La sclérose en plaques (SEP) est une maladie chronique auto-immune neurodégénérative. Cela signifie que les cellules immunitaires du patient attaquent spécifiquement le système nerveux central, et plus particulièrement la myéline, la gaine qui protège les fibres nerveuses. Sa dégradation perturbe la transmission des signaux entre le cerveau et le reste du corps.
C’est une maladie imprévisible, dont les symptômes varient d’un patient à l’autre et évoluent selon trois formes principales :
- la forme récurrente-rémittente (SEP-RR), la plus fréquente, qui alterne poussées et périodes de rémission ;
- la forme secondairement progressive (SEP-SP), qui peut apparaître après plusieurs années d’évolution sous forme SEP-RR ;
- la forme primaire progressive (SEP-PP), caractérisée dès le début par une aggravation lente et continue des symptômes.
Parmi les signes les plus fréquents, on retrouve une fatigue intense, des troubles moteurs, une spasticité musculaire, des difficultés d’équilibre, ou encore des troubles sensoriels. La SEP a un impact profond sur la qualité de vie, à la fois sur le plan physique et psychologique.
Dans ce contexte, la rééducation fonctionnelle joue un rôle fondamental. C’est ici que le kinésithérapeute intervient, en tant qu’acteur de terrain, auprès du patient, tout au long de l’évolution de la maladie.
Le rôle du kinésithérapeute dans la prise en charge de la SEP
La prise en charge de la sclérose en plaques par le kinésithérapeute repose sur une approche individualisée et évolutive. L’objectif n’est pas de « guérir », puisque la maladie est incurable, mais d’optimiser les capacités fonctionnelles du patient à chaque étape de son parcours.
Évaluation initiale et objectifs
Le kiné commence par une bilan fonctionnel complet : analyse de la marche, du tonus musculaire, de la posture, de la coordination, de l’endurance, et du niveau de spasticité. À partir de ces données, il définit un plan de soins personnalisé, adapté au stade de la maladie, aux objectifs du patient et à son niveau d’autonomie.
Techniques utilisées en kinésithérapie neurologique
La kinésithérapie dans la SEP fait appel à des techniques spécifiques issues de la rééducation neurologique :
- Travail de la marche avec ou sans aide technique (bâtons, déambulateur, orthèses…).
- Renforcement musculaire ciblé, sans épuisement (travail analytique ou fonctionnel).
- Réentraînement à l’effort pour lutter contre la fatigue, avec des séances progressives et contrôlées.
- Exercices de coordination et d’équilibre (par exemple, sur plateau instable ou avec stimulation visuelle).
- Réduction de la spasticité par des étirements spécifiques, des mobilisations passives et actives.
- Stimulation proprioceptive pour améliorer la perception du corps dans l’espace.
Le kiné peut également proposer des exercices d’auto-rééducation, à réaliser en autonomie, pour favoriser la régularité et l’implication du patient.
Une relation suivie et évolutive
La SEP évolue souvent par poussées ou de manière progressive. Le kiné doit s’adapter en permanence. Il ajuste ses objectifs, modifie ses protocoles et accompagne le patient dans les phases de stabilité comme dans les moments de régression et les phases de poussée. Cette continuité permet d’anticiper les pertes fonctionnelles, de maintenir le plus longtemps possible l’autonomie et, parfois, de reconstruire certaines capacités.
Le travail en pluridisciplinarité est fréquent : le kinésithérapeute collabore avec neurologues, ergothérapeutes, orthophonistes ou psychologues pour proposer une approche globale.
La kinésithérapie neurologique : une spécialisation essentielle
Une spécialisation abordée en fin de cursus
Si vous décidez d’étudier la kinésithérapie en Espagne, vous ne commencerez pas par les pathologies neurologiques, loin de là. La formation en kiné en Espagne s’étend sur quatre années. Les deux premières sont consacrées à l’apprentissage des fondamentaux : anatomie, biomécanique, physiologie, massage, mobilisations, posture, etc. Ces bases sont indispensables pour construire une pratique solide, quel que soit le domaine vers lequel vous vous orienterez ensuite.
Ce n’est qu’à partir de la troisième année que vous entrerez dans des champs plus spécifiques, comme la kinésithérapie neurologique. À ce stade, vous serez initié aux grands troubles neurologiques et à leurs prises en charge. Parmi ceux-ci, la sclérose en plaques (SEP), les accidents vasculaires cérébraux (AVC) ou la maladie de Parkinson (MP). Vous apprendrez à adapter vos techniques à des profils de patients plus complexes, où la précision et l’écoute sont primordiales.
Se spécialiser après une formation en kiné en Espagne
La formation en kiné en Espagne constitue une base riche et structurée. Si vous souhaitez approfondir vos compétences dans le domaine neurologique, plusieurs masters spécialisés s’offriront à vous. Vous pourrez, par exemple, suivre un master en kinésithérapie neurologique ou en neurorééducation, afin de mieux comprendre les mécanismes du système nerveux, affiner votre capacité d’évaluation et apprendre à construire des protocoles adaptés à des pathologies chroniques ou dégénératives.
Ce type de spécialisation est particulièrement adapté si vous vous projetez dans un centre de rééducation neurologique ou si vous envisagez d’accompagner des patients atteints de maladies comme la SEP. En choisissant une formation en kiné en Espagne, vous ne vous formez pas seulement à une profession : vous vous ouvrez à des perspectives d’évolution stimulantes et profondément humaines.
SEP et maladies neurodégénératives : là où le kiné fait vraiment la différence
En choisissant la kinésithérapie, vous faites bien plus que vous former à une technique. Vous choisissez un métier où le contact humain est au cœur de chaque action, où l’écoute, la patience et l’adaptation sont aussi importantes que le geste thérapeutique. La prise en charge de maladies chroniques comme la sclérose en plaques en est une très bonne illustration.
Travailler avec des patients atteints de SEP, c’est effectuer un accompagnement sur le long terme, avec des évolutions, des périodes de rémission, parfois des rechutes. C’est apprendre à construire une relation de confiance, à ajuster vos objectifs au quotidien, à reconnaître les petits progrès qui font toute la différence. Ce type de prise en charge mobilise vos connaissances techniques, bien sûr, mais aussi votre capacité à motiver, à rassurer, à encourager.
Le plus important dans cet article !
Si vous préparez un entretien d’admission pour intégrer une école de kiné, être capable de parler d’un exemple comme la rééducation dans la SEP peut être un bon moyen de montrer que vous avez réfléchi à votre futur métier. Cela démontre votre curiosité, votre empathie, et votre capacité à vous projeter dans des situations concrètes. Cela peut aussi souligner votre intérêt pour des domaines exigeants comme la kinésithérapie neurologique.
En résumé, s’engager dans la kinésithérapie, c’est choisir de mettre vos compétences au service de personnes qui luttent chaque jour pour préserver leur autonomie et leur qualité de vie. C’est un métier qui a du sens et qui peut profondément vous transformer.
La prise en charge de la sclérose en plaques par le kinésithérapeute est un bon exemple de ce que ce métier peut offrir de plus riche : un équilibre entre connaissances techniques, réflexion clinique et relation humaine sur le long terme. C’est une spécialisation exigeante, mais profondément gratifiante, car elle place le professionnel au cœur de la vie des patients.
Si vous envisagez de devenir kinésithérapeute, la formation en kiné en Espagne vous permettra d’acquérir des bases solides et de découvrir progressivement des domaines spécialisés comme la neurologie. La SEP n’est qu’un exemple parmi d’autres, mais il illustre bien l’impact concret que vous pourrez avoir, au quotidien, auprès de ceux qui comptent sur vous pour rester debout, avancer, progresser.
Mettre ici tout le nécessaire à la colonne de droite qui sera invisible sur mobile et qui sera une composition réutilisable: catégories, tags, search + 1 lien vers une page vers la recherche avancée
Catégories
Tags /Étiquettes
Admission université Espagne Alternatives Parcoursup Alternatives PASS/Las Bromatologie Choisir son université Classement des universités Dentaire Dermatite atopique Démarches administratives Formations en Big Data Grado en Nutrition Informatique Ingénieur Journalisme sportif Kiné Maladies chroniques Mobilité internationale Mobilté professionnelle Modèles éducatifs internationaux MTS Médias Nota de Admisión Nota de Corte Orientation post-bac Ostéopathie PCE Philosophie du travail Politiques éducatives Projet professionnel Préparation Pédagogie Qualité de l’enseignement Réglementation Réorientation Sciences politiques Sclérose en plaques Sport business Universités publiques en Espagne València Ville étudiante Vétérinaire Études de diététique Études en data science Étudier l’IA Étudier à l’étranger

Un accompagnement ?
Pas indispensable… mais loin d’être superflu !

L’essentiel pour vos admissions à l’étranger
FAQ : L’essentiel sur la prise en charge de la SEP par le kinésithérapeute
Qu’est-ce que la sclérose en plaques (SEP) ?
La sclérose en plaques est une maladie auto-immune chronique qui affecte le système nerveux central. Elle provoque une détérioration progressive de la myéline, perturbant la transmission des signaux entre le cerveau et le reste du corps. Les symptômes varient d’un patient à l’autre, mais incluent souvent fatigue, troubles moteurs, spasticité et troubles sensoriels.
Quel est le rôle du kinésithérapeute dans la SEP ?
Le kinésithérapeute accompagne le patient atteint de SEP dans une rééducation adaptée et évolutive. Son objectif est de préserver l’autonomie, améliorer les fonctions motrices et limiter les complications. Il ajuste les soins selon l’évolution de la maladie, en lien avec l’équipe médicale.
La kinésithérapie peut-elle freiner la progression de la SEP ?
La kinésithérapie ne freine pas directement l’évolution de la maladie, mais elle permet de mieux gérer les symptômes, d’optimiser les capacités fonctionnelles et de maintenir une qualité de vie. Elle joue un rôle clé dans la prévention des pertes d’autonomie.
Peut-on se spécialiser en kinésithérapie neurologique après le diplôme ?
Oui. Il existe des masters en kinésithérapie neurologique ou en neurorééducation. Ces formations permettent d’approfondir les connaissances sur le système nerveux et d’apprendre des techniques spécifiques à la prise en charge des pathologies neurodégénératives. Plus généralement, les études de kinésithérapie en Espagne permettent d’accéder à de nombreux Masters en fonction de vos attentes: nutrition, ostéopathie, oncologie…
Pourquoi la SEP est-elle un bon exemple pour un entretien d’admission ?
Parler de la SEP montre que vous vous êtes intéressé à une pathologie complexe et à l’impact du métier sur les patients. C’est un excellent moyen de démontrer votre motivation, votre curiosité et votre capacité à vous projeter dans un rôle professionnel concret. Vous pouvez évidemment adapter cet exemple à vos centre d’intérêts professionnels.
Quelles sont les qualités humaines nécessaires dans ce type de prise en charge ?
Patience, écoute, constance et empathie sont essentielles. Le kinésithérapeute doit aussi savoir motiver, rassurer et ajuster ses objectifs pour aider le patient à progresser malgré les limites de la maladie.
Quel est l’impact de la kiné sur la qualité de vie des patients SEP ?
La kinésithérapie améliore la mobilité, réduit les douleurs, aide à prévenir les chutes, et favorise l’autonomie. Elle renforce aussi la confiance en soi du patient, ce qui joue un rôle important dans sa stabilité émotionnelle.
La kinésithérapie est-elle adaptée à toutes les formes de SEP ?
Oui, mais la prise en charge est différente selon la forme (récurrente-rémittente, secondairement progressive, ou primaire progressive). Le kiné adapte les objectifs, l’intensité et les techniques selon la phase et les capacités du patient. En cas de poussée, le kiné peut moduler le rythme ou suspendre temporairement certaines activités, tout en maintenant une stimulation douce si possible. Il travaille en coordination avec le neurologue pour ajuster la rééducation.
Peut-on suivre une formation de kiné en Espagne sans parler espagnol ?
Quasiment… Il existe des formations de kiné en Français, cependant chez ORPESup, nous recommandons d’élever votre niveau d’espagnol au maximum avant de commencer les études en Espagne, mais surtout avant d’effectuer vos stages cliniques. Nos partenaires proposent des accompagnements linguistiques afin de vous préparer correctement. D’autre part, vous aurez beaucoup plus de choix si vous
Vous avez un projet d’études à l’étranger ?
Prenez rendez-vous dès maintenant pour une étude de faisabilité gratuite !
Profitez d’un accompagnement personnalisé et de conditions avantageuses pour vos démarches universitaires et personnelles.