La sélection à l’université…, la solution ?

amphitéatre vidé de ses étudiants

La sélection à l’université…, la solution ?

Depuis des années, pour les étudiants de licence le taux de réussite aux examens de première année reste le même, entre 50 % et 60 %. Et ce n’est que le début car seul 37% des inscrits en première année obtiennent leur diplôme de fin de premier cycle. On peut alors se poser la question des solutions à mettre en place pour améliorer ce chiffre. Parmi celles souvent évoquées: la sélection à l’entrée des universités. Cependant, à cela s’oppose deux arguments principaux:

  • Le fait que le BAC soit à lui seul un élément capacitant pour l’accès aux études supérieures
  • Le fait que certains lycéens, avec un niveau pourtant moyen au lycée se révèlent à l’université alors que d’autres, très bons n’arrivent pas s’adapter. En cause: l’augmentation de la charge de travail, la nécessité d’utiliser des méthodes de travail différentes, et une autonomie supérieure laissée aux étudiants…(1).

L’université doit-elle se réformer pour permettre à la même quantité d’étudiants de mieux apprendre ? Le coût direct serait (parait-il) important: plus d’enseignants, plus de travaux en petits groupes. (Le numérique ne permettrait-il pas de faciliter la transition ?)
Faut-il favoriser les formations menant aux métiers pour lesquels on manque de personnel ? (Ou celles pour lesquelles on sait déjà qu’on en manquera dans 10 ans…?)
Faut-il rajouter une année au lycée pour tous, alors que certains étudiants n’en ont pas besoin et qu’on manque de professeurs ? (Car si certains pointent du doigt le niveau des lycéens qui serait en baisse, on oublie parfois qu’ils ont une plus grande variété de choses à acquérir: informatique, plus de langue, choix d’orientation…)
Faut-il sélectionner, et si oui comment sélectionner au mieux les étudiants pour optimiser le système sans briser les vocations ?

La solution que nous proposons chez ORPESup:

Une année ou un semestre de préparation agrémenté d’expériences choisies par l’étudiant (travail, voyage, expérience associative, remise à niveau dans le domaine de son choix). Au programme, une réflexion avancée et guidée sur l’orientation, l’apprentissage de méthodes de travail pour les études supérieures et en bonus une route ouverte sur l’international avec l’apprentissage à un niveau avancé de l’espagnol. Ce bonus permettant d’augmenter son autonomie, sa maturité, sa confiance en soi et d’ouvrir son CV à davantage de possibilités.

Une bonne orientation post-bac permet aux étudiants d’éviter certains écueils, et en trouvant ce qui leur plaît vraiment ainsi que la façon d’y accéder, ils seront davantage motivés, concentrés sur leurs études, ce qui facilitera grandement la réussite de leurs études supérieures.

A cela vient s’ajouter la possibilité in fine d’intégrer le système Espagnol qui a choisit la sélection pour entrer à l’université, sélection qui se révèle avantageuse ! En effet, le taux d’échec au cours du premier cycle universitaire en Espagne n’est que de 10% (vs. 60% en France). D’autre part, si en France la méthode de sélection est devenue complexe, elle est très simple en Espagne et basée uniquement sur les résultats académiques. Autrement dit, si le système Français ne vous convient pas, il existe une solution à moins de deux heures de vol permettant en plus de valoriser votre CV. Lorsqu’on connait le système, il est toujours possible de trouver des solutions !

Quelle sélection à l'université pour étudier dans les meilleures conditions ?

Et vous, quel système d’accès à l’université qui vous convient le mieux ?

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(1) La Voix du Nord, 2015 "Sélection à l’université : un mal nécessaire ?" 22 mai