Universidad Rovira i Virgili

Universités privées en Espagne en 2025: Un boom qui soulève inquiétudes et précautions

L’Espagne a connu ces dernières années un véritable essor des établissements d’enseignement supérieur privés. Les experts s’interrogent sur la qualité des formations proposées et les garde-fous réglementaires encore trop fragiles. Un phénomène qui n’est pas propre à la péninsule ibérique, mais qui en 2025, prend une ampleur inédite et ravive des polémiques.

1. Une croissance spectaculaire… mais inégale

Ces dernières années, le nombre d’universités privées en Espagne a explosé. Jusqu’en 2000, il n’y en avait que 21. En 2025, cette tendance s’intensifie et on atteint 42 universités privées (Source QEDU). Elle est objectivement poussée par une demande étudiante croissante, une désaffection de certaines filières publiques et un discours politique valorisant la « diversité de l’offre académique ».

Mais cette croissance cache de profondes disparités. Certaines institutions affichent une ambition réelle, un corps enseignant qualifié et une insertion professionnelle correcte. D’autres, en revanche, surfent sur la demande sans garantir un niveau académique acceptable, avec des diplômes peu reconnus sur le marché du travail.

N’oublions pas de recontextualiser cela: ce phénomène n’est pas propre à l’Espagne. En France également, plusieurs établissements privés sont régulièrement pointés du doigt pour leur faible niveau et leur encadrement parfois douteux.

  • Universidades en España 2025
  • Matriculados en grados 2024-2025
  • Matriculados en Masters 2024-2025
  • Nuevos requisotos 2025-2026

2. Un modèle de financement qui soulève des questions

Contrairement aux universités publiques, les établissements privés reposent majoritairement sur les frais de scolarité, qui peuvent atteindre 10 000 à 20 000 euros par an pour certains masters. Cela crée une fracture entre étudiants aisés et ceux qui, faute de moyens, doivent renoncer à certaines filières.

De plus, plusieurs universités privées espagnoles se sont récemment fait remarquer pour des pratiques commerciales agressives : campagnes de publicité promettant une carrière « assurée », démarchage direct dans les lycées, voire conditions d’admission particulièrement souples. Là encore, la France n’est pas épargnée : la multiplication d’écoles privées à but lucratif sans contrôle académique strict est un sujet récurrent dans l’actualité de l’enseignement supérieur.

3. Vers un encadrement plus strict ?

Face aux critiques, le ministère espagnol de l’Enseignement supérieur a proposé en 2024 une série de mesures pour encadrer davantage la création de nouvelles universités. Parmi celles-ci :

  • L’obligation de proposer au moins trois formations doctorales pour pouvoir être reconnues comme universités à part entière ;
  • Un renforcement des critères d’accréditation des diplômes (notamment sur la composition du corps professoral) ;
  • Une transparence accrue sur les taux d’insertion professionnelle à trois et cinq ans.

Ces propositions, encore en discussion au parlement en 2025, visent à distinguer les établissements véritablement engagés dans une mission académique de ceux qui privilégient une logique purement commerciale.

4. Une polémique qui ravive (à contrecœur) le débat

L’actualité sur la croissance du nombre d’universités privées en 2025 a remis la question de la qualité universitaire au centre du débat public. Elle a aussi ravivé la polémique politico-politicienne autour du doctorat du chef du gouvernement Pedro Sánchez. Obtenu dans une université privée, son diplôme avait été accusé de refléter un manque d’exigence académique.

Mais au-delà du cas particulier, la controverse a mis en lumière les failles du système d’évaluation global des universités, publiques comme privées. La majorité des acteurs de la vie publique ont toutefois refusé d’en faire un prétexte pour opposer ces deux modèles. Le consensus politique reste clair : le débat ne doit pas porter sur l’origine (publique ou privée) des diplômes, mais sur la transparence des cursus, la qualité de l’encadrement pédagogique, et la pertinence des formations proposées.

5. Choix de votre université: vigilance et discernement doivent être de mise

Le boom des universités privées en Espagne en 2025 traduit une mutation profonde du paysage académique espagnol mais aussi européen. Si certaines institutions représentent une réelle alternative aux universités publiques, d’autres posent des questions légitimes de qualité, d’éthique et d’accessibilité.

Pour les étudiants comme pour leurs familles, la prudence est de mise : s’informer sur les accréditations, comparer les taux d’insertion,… autant de réflexes indispensables avant de s’engager. Une université privée peut être un bon choix, mais pas à n’importe quel prix.

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Sources:

Redacción digital Noticias Cuatro. 2025. « Nueva bronca política: el Gobierno aprueba endurecer los criterios para crear universidades privadas » Cuatro.com, 1er avril

LaSexta.com. 2024. « Las universidades privadas aumentan un 61% sus másteres en ocho años mientras que en las públicas hay un 4% menos » LaSexta.com, 3 juillet

LaSexta.com. 2024. « Ayuso concede a las universidades un aumento mínimo de 47 millones de euros frente a los 200 que pedían » LaSexta.com, 3 décembre

Lluís, Vilà. 2025. « 27 años, 27 universidades: desde 1998, todas las nuevas han sido privadas » LaSexta.com, 1er avril

Quílez Iglesia, Silvia. 2025. « Así ha cambiado la universidad pública y privada: claves de la reforma que limitará la creación de nuevos centros » RTVE.es, 1er avril

Vicedo, Marta. 2025. « ¿Qué está pasando con las universidades públicas? » RTVE.es, 24 avril

De La Fuente, Pablo / Fedriani, Irene. 2025. « El Gobierno dice que el decreto de universidades « no va de pública o privada » y acusa al PP de « generar confrontación«  » RTVE.es, 1er avril

Montilla, Lucía. 2025. « La universidad pública en España, al límite: menos fondos, menos estudiantes y más desigualdad autonómica » RTVE.es, 3 février

RTVE.es. 2025. « El Gobierno limitará la creación de universidades privadas para « acabar con los chiringuitos educativos » » RTVE.es, 31 mars

Depuis son retour au pouvoir le 20 janvier 2025, Donald Trump a renforcé sa politique hostile à l’égard de plusieurs institutions académiques américaines. Les universités, longtemps perçues comme des bastions de pensée critique, d’innovation et de diversité, sont désormais dans la ligne de mire de son administration. Résultat : des coupes budgétaires massives et ciblées, une pression politique accrue, et une incertitude grandissante dans le monde de la recherche: la recherche académique aux États-Unis se fissure.

Parmi les premières touchées : des établissements prestigieux comme Harvard, Columbia, ou encore Princeton, qui se sont vus retirer ou geler des financements fédéraux sous prétexte de non-conformité à certaines directives gouvernementales. Ces mesures concernent notamment les programmes de diversité, les libertés étudiantes, ou encore des champs de recherche jugés “idéologiques”. À titre d’exemple, Harvard a vu plus de 2,2 milliards de dollars de subventions fédérales suspendus, affectant directement de nombreux projets de recherche. 1;2.

Au-delà de ces cas emblématiques, ce sont aussi les agences nationales de recherche comme la National Science Foundation (NSF) ou les National Institutes of Health (NIH) qui ont vu leurs budgets revus à la baisse. Les premières victimes de ces coupes sont les recherches en climatologie, en santé publique, ou encore en sciences sociales – autant de domaines considérés comme sensibles ou politiquement « déviants » par la nouvelle administration. 3;4.

Face à cette mise sous pression du monde académique américain, plusieurs pays et universités à travers le monde ont réagi en offrant un refuge aux chercheurs menacés, une réponse à la fois solidaire et stratégique. Mais cette situation interroge aussi, plus largement, sur la place de la recherche dans nos sociétés et sur les parcours qui y mènent, notamment pour les étudiants d’aujourd’hui, qui seront peut-être les chercheurs de demain.

Des universités européennes ouvrent leurs portes

Dans ce contexte où la liberté de recherche est mise à mal outre-Atlantique, plusieurs universités européennes ont choisi de réagir.

En France

En France, vous le savez peut-être déjà, certaines universités et organismes publics comme le CNRS ou l’INSERM ont mis en place des dispositifs facilitant l’intégration de chercheurs étrangers dont la situation professionnelle est devenue précaire dans leur pays d’origine. Ces initiatives devraient permettre à ces scientifiques de poursuivre leurs travaux dans un cadre plus stable, tout en renforçant les échanges internationaux.

En Espagne

En Espagne, des établissements comme l’Université de Barcelone (UB) ou l’Université autonome de Madrid (UAM) ont eux aussi lancé des projets d’accueil spécifiques à destination des chercheurs américains contraints de quitter leur poste. Ils sont soutenus par les autorités avec la mise en place de programmes comme Catalonia Talent Bridge, le Programa ATRAE, ou le Programa Madrileño para la Ciencia en Libertad (PMCL)…. Ces programmes, parfois accompagnés de financements européens, témoignent d’une volonté de faire de l’Europe un espace de refuge pour la science, mais aussi un pôle d’excellence capable d’attirer les talents internationaux. 5;6;7.

Au-delà de l’accueil ponctuel, cette dynamique souligne un enjeu plus large : celui de la coopération académique mondiale et du rôle que l’Europe peut jouer dans la construction d’une recherche indépendante, libre et ouverte sur les grands défis contemporains.

La France et l’Espagne ne sont pas des cas isolés. L’Allemagne, les Pays-Bas, la Suède, ou encore le Danemark ont également mis en place des politiques d’accueil ou de soutien à la recherche internationale, notamment en direction des chercheurs venus des États-Unis. Certaines universités nordiques vont jusqu’à proposer des bourses spécifiques ou des contrats temporaires pour permettre à ces scientifiques de retrouver un cadre de travail serein. C’est aussi une énorme opportunité pour les université et les entreprises européennes de rattraper leur retard face à la recherche aux états-unis mais également en Chine.

Au-delà de cette actualité politique et géopolitique, un autre niveau de réflexion s’ouvre, plus proche du quotidien des jeunes. Car cette situation nous interroge sur la place de la recherche dans nos sociétés, mais aussi sur la manière dont les étudiants d’aujourd’hui peuvent s’y projeter. En d’autres termes : comment devient-on chercheur ou chercheuse ? Et pourquoi ce chemin, parfois inattendu, reste accessible, même si l’on n’a pas encore de réponse toute faite.

La recherche, un monde ouvert à portée de main

La recherche est au cœur de la création de valeur et de richesses. Elle constitue une véritable opportunité pour de nombreux pays de reprendre la main, d’investir autrement, et de repenser leur manière de soutenir l’innovation et la production de savoirs. Mais une chose est certaine : la recherche ne se fera pas sans femmes et sans hommes pour la porter.

Entrer en recherche, sans mode d’emploi

Quand on évoque les chercheurs déplacés, les laboratoires internationaux ou les post-docs à l’étranger, on imagine souvent un monde à part, réservé à une élite. Pourtant, ce monde est souvent plus proche qu’il n’y paraît. En réalité, devenir chercheur ou chercheuse ne suppose pas un plan de carrière tracé dès le lycée, ni des parcours d’excellence inaccessibles. C’est un chemin qui se découvre progressivement, au fil des études, des rencontres ou des lectures.

Chercheuse à la paillasse
Chercheuse à la paillasse

Les systèmes d’enseignement supérieur, qu’il s’agisse du LMD en France (Licence – Master – Doctorat), du BMD dans les pays anglo-saxons (Bachelor – Master – Doctorate), ou du GMD en Espagne (Grado – Máster – Doctorado), sont justement conçus pour permettre cette montée en compétence étape par étape. On entre à l’université sans avoir à tout savoir d’avance. On apprend, on explore, on affine ses envies. Et parfois, au détour d’un mémoire, d’un projet ou d’un stage, l’envie d’aller plus loin apparaît. C’est à ce moment-là que la recherche devient une possibilité réelle, et non plus un simple rêve inaccessible.

Un choix qui peut venir tard

Contrairement à ce que l’on imagine parfois, le doctorat n’est pas réservé à ceux qui savent depuis toujours qu’ils veulent “faire de la recherche”. Beaucoup d’étudiants prennent cette décision seulement au cours de leur Master, voire même après, lors d’une première expérience professionnelle ou d’un contrat de recherche. C’est un chemin qui se construit avec le temps, en fonction de ses intérêts, de ses rencontres, et du plaisir qu’on prend à approfondir un sujet !

Ce qu’il faut absolument éviter, c’est de se mettre des barrières trop tôt. Se dire « ce n’est pas pour moi », « je ne suis pas assez bon », ou « je n’ai pas le profil », alors que le système universitaire est justement fait pour accompagner ce type d’évolution. Un établissement universitaire permet d’avancer étape par étape, sans avoir à décider tout de suite de son avenir. Et si un jour l’envie de faire une thèse émerge, le cadre sera là pour la rendre possible.

Le profil investigateur du test RIASEC: s’orienter sans tâtonner

Lorsqu’on se pose des questions sur son avenir, il est souvent difficile de savoir par où commencer. Est-ce que je suis fait pour des études longues ou plutôt pour des métiers théoriques ou appliqués ? Si vous voulez éviter de vous perdre ou de “tâtonner” trop longtemps, les tests d’orientation peuvent offrir des pistes utiles.

L’un des outils les plus connus et avancés dans ce domaine est le test RIASEC, qui classe les profils en six grands types : Réaliste, Investigateur, Artistique, Social, Entreprenant et Conventionnel. Le profil « Investigateur », en particulier, correspond aux personnes attirées par la compréhension, l’analyse, la résolution de problèmes complexes, la logique, les concepts abstraits: autant de qualités qu’on retrouve souvent chez celles et ceux qui s’épanouissent dans la recherche.

Faire ce type de test ne donne pas une réponse définitive, mais cela permet d’ouvrir des pistes, de prendre conscience de ses forces naturelles, et parfois de mettre des mots sur une curiosité ou une manière de penser qu’on n’avait jamais formalisée. Pour certains, cela peut aussi être un point de départ pour aller explorer davantage une discipline, un domaine, ou simplement mieux se connaître avant de choisir une voie.

Chercheurs sans frontières

Les chercheurs déjà accueillis en France, en Espagne, en Allemagne ou encore dans les pays scandinaves le prouvent chaque jour : la recherche ne connaît pas de frontières. Lorsque des libertés scientifiques sont menacées dans un pays, d’autres ouvrent les portes de leurs laboratoires à ceux qui veulent continuer à chercher, à comprendre, à inventer.

Aujourd’hui, faire de la recherche, c’est souvent voyager, participer à des projets internationaux, faire avancer la science à travers des collaborations entre plusieurs continents, publier et apprendre constamment. Le doctorat est un diplôme reconnu mondialement, un véritable passeport pour une carrière intellectuellement riche, stimulante et souvent internationale. Les universités espagnoles, françaises, allemandes ou encore scandinaves multiplient les échanges, les post-docs, les appels à projets ouverts aux jeunes chercheurs étrangers. Bref, le monde de la recherche, en plus d’être passionnant, est beaucoup plus mobile qu’on ne le pense.

Alors ne vous mettez pas de limites trop tôt, garder à l’esprit que l’orientation n’est pas une ligne droite. Si la recherche vous attire, laissez-vous le temps d’y penser. Curiosité, persévérance et ouverture : ce sont là les vraies qualités pour un futur chercheur ou une future chercheuse. Et qui sait ? Peut-être que vous aussi, un jour, vous ferez partie de ces chercheurs qui font avancer le monde… depuis Paris, Barcelone, Cambridge Boston ou ailleurs.


  1. Business Insider, Lloyd Lee et Katherine Li, 2025 « The Trump administration is battling higher education » 2 avril ↩︎
  2. Washington Post, Susan Svrluga et Danielle Douglas-Gabriel, « Harvard sues the Trump administration in escalating confrontation » 21 avril ↩︎
  3. Science, Meredith Wadman, 2025 , « Trump proposes massive NIH budget cut and reorganization » 17 avril ↩︎
  4. NBC News, Evan Bush, Aria Bendix et Denise Chow, 2025, « Science under siege: Trump cuts threaten to undermine decades of research » 18 février ↩︎
  5. El Periódico, Valentina Raffio, 2025, « España invertirá 135 millones de euros en tres años para atraer a científicos punteros de todo el mundo » 8 avril ↩︎
  6. El Periódico, Montse Baraza, 2025, « Catalunya ofrecerá 78 plazas para científicos de máximo nivel de EEUU con un presupuesto de 30 millones de euros » 31 mars ↩︎
  7. El Diario de Madrid, 2025, « Un programa para acoger a científicos perseguidos por políticas de Trump, la nueva propuesta de Más Madrid » 6 avril ↩︎

Semana Santa en Espagne - Valencia, Procesión del Santo Entierro 2025
Semana Santa en Espagne – Valencia, Procesión del Santo Entierro 2025

En France, on attend les vacances de printemps avec impatience. Elles marquent souvent le retour du soleil, les sorties au bord de la mer ou à la campagne.
En Espagne, à la même période (et cette année en 2025, cela tombe fin mars) c’est la Semana Santa, la Semaine Sainte. Une ambiance bien différente !
Profondément ancrée dans la culture espagnole, cette semaine est à la fois religieuse, festive… et, rassurez-vous, elle rime aussi avec vacances.

Une semaine au cœur de la tradition espagnole

La Semana Santa est sans doute l’une des fêtes les plus importantes de l’année en Espagne. Elle débute avec le Domingo de Ramos (Dimanche des Rameaux), qui commémore l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, acclamé par la foule brandissant des rameaux. En Espagne, on n’utilise pas de branches d’olivier comme en France, mais des palmas (palmes) blanches, issues du palmier dattier (Phoenix dactylifera L.), tressées et blanchies à la chaux. Traditionnellement, les enfants les portent à l’église pour les faire bénir.

Phoenix dactylifera L.
Phoenix dactylifera L.

La semaine qui suit retrace les derniers jours de la vie de Jésus :

Puis vient ce que l’on appelle la Passion du Christ. Attention, spoiler sur le film de 2 heures de Mel Gibson !: le baiser de Judas, l’arrestation dans la nuit du jeudi, les procès à l’aube du vendredi, la crucifixion et la mort dans l’après-midi du Vendredi Saint, avant la résurrection le Dimanche de Pâques.

Cette période, à la fois dramatique et spirituelle, est au cœur de toutes les célébrations.

Plus qu’une simple commémoration religieuse, la Semana Santa en Espagne est une tradition vivante, transmise de génération en génération. Dans certaines régions, elle occupe une place encore plus marquante que Noël !

En France, Pâques reste souvent une fête discrète, centrée sur un repas familial avec l’agneau pascal suivi de la chasse aux œufs en chocolat. En Espagne, au contraire, cette semaine se vit dans la rue. Partout dans le pays, des cofradías (confréries) et hermandades (fraternités religieuses), parfois plusieurs fois centenaires, organisent des processions impressionnantes. Elles portent de grands pasos (chars), décorés de statues représentant des scènes de la Passion ou la Vierge Marie. Ces structures massives sont portées par les costaleros (porteurs), dont seuls les pieds dépassent sous le dais.

Les cortèges avancent au rythme des marchas procesionales (marches de procession), jouées par des bandas (fanfares). On y voit défiler les nazarenos (nazaréens ou pénitents), vêtus de longues robes et coiffés de hauts capuchons pointus (capirotes 👻😱), marchant parfois pieds nus en signe de pénitence.

Semana Santa en Espagne - Valencia, Procesión del Santo Entierro 2025
Semana Santa en Espagne – Valencia, Procesión del Santo Entierro 2025

Mais ce que l’on retient souvent le plus… c’est l’odeur envoûtante de l’incienso (encens), diffusée dans les rues par les acólitos (acolytes), balançant leurs incensarios (encensoirs) au rythme lent des processions.

La Semana Santa en images

  • Semana Santa en Espagne - Valencia, Procesión del Santo Entierro 2025
  • Semana Santa en Espagne - Valencia, Procesión del Santo Entierro 2025
  • Semana Santa en Espagne - Valencia, Procesión del Santo Entierro 2025
  • Semana Santa en Espagne - Valencia, Procesión del Santo Entierro 2025
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  • Semana Santa en Espagne - Valencia, Procesión del Santo Entierro 2025
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  • Semana Santa en Espagne - Valencia, Procesión del Santo Entierro 2025

Avant la passion, les palmes… et les flammes !

Avant la Semana Santa, l’Espagne connaît d’autres temps forts culturels ou religieux. À Valence, par exemple, le mois de mars est rythmé par les Fallas, une fête populaire et spectaculaire qui trouve son apogée le 19 mars, jour de la Saint Joseph (San José), saint patron des charpentiers (et dans la tradition chrétienne, père terrestre de Jésus). Si cette fête n’a pas de lien direct avec la Semaine Sainte, elle s’inscrit dans le calendrier printanier espagnol et fait partie des événements marquants du début d’année.

Sur le plan religieux, la Semana Santa s’inscrit ainsi dans un cycle liturgique plus large, centré autour du dimanche de Pâques. Elle marque la fin du Carême (Cuaresma), une période de quarante jours (hors dimanches) qui commence le mercredi des Cendres (Miércoles de Ceniza) et s’achève le jeudi saint (Jueves Santo). Inspiré, entre autres, des quarante jours de Jésus dans le désert et des quarante ans de l’Exode du peuple hébreu, le Carême a été structuré au IVᵉ siècle comme un temps de jeûne et de recueillement. S’il s’est assoupli au fil des siècles, il reste aujourd’hui associé à une certaine sobriété, en particulier dans l’alimentation. Les croyants sont ainsi invités à limiter la consommation de viande, à éviter les excès et à se recentrer sur des valeurs spirituelles.

Dans les détails:

La Semaine Sainte elle-même fait partie du cycle pascal, qui s’étend jusqu’à la Pentecôte. Ce cycle commence avec le mercredi des Cendres (46 jours avant Pâques), puis inclut le jeudi de l’Ascension (40 jours après Pâques) et se termine avec le dimanche de Pentecôte (50 jours après Pâques). Toutes ces fêtes sont mobiles : elles changent de date chaque année car elles dépendent du dimanche de Pâques, lui-même fixé selon un calcul astronomique. Cette date de référence est donc elle même mobile car elle tombe le dimanche suivant la première pleine lune après l’équinoxe de printemps (L’équinoxe de printemps étant fixée au 21 mars, elle est , par définition fixe). Ainsi, Pâques peut avoir lieu entre le 22 mars et le 25 avril, ce qui décale chaque année la Semana Santa.

Et c’est là que les calendriers divergent : en France, les vacances de printemps sont réparties sur plusieurs semaines selon les zones académiques. En Espagne, la Semana Santa concentre les congés scolaires sur une seule semaine, celle qui précède Pâques. Résultat : les dates ne coïncident pas toujours ! Voici un aperçu comparatif :

AnnéeSemana Santa (ES)Zone A (FR)Zone B (FR)Zone C (FR)
202424 mars – 31 mars6–22 avril23 mars – 7 avril13–28 avril
202513–20 avril19 avril – 4 mai5–21 avril12–27 avril
202629 mars – 5 avril18 avril – 3 mai11–26 avril4–19 avril
202721–28 mars20 mars – 4 avril27 mars – 11 avril10–25 avril

À noter : à partir de 2027, la répartition des zones scolaires françaises pourrait être revue, passant potentiellement de 3 à 2 zones.

En Espagne, tout le pays s’arrête donc en même temps. Les étudiants prennent une pause bien méritée et de nombreuses administrations ferment leurs portes, comme l’UNEDasiss, les universités ou encore certains services publics. Les Espagnols en profitent souvent pour rentrer chez eux en famille et participer aux festivités locales. Les expatriés qui rentrent chez eux manquent une semaine riche sur le plan culturel.

L’Andalousie : quand la Semana Santa prend une autre dimension

S’il y a bien une région où la Semana Santa prend une dimension spectaculaire, c’est l’Andalousie. Dans le sud de l’Espagne, cette semaine est vécue avec une intensité difficile à décrire… et encore plus difficile à oublier. Les processions, organisées par de nombreuses cofradías s’enchaînent du dimanche des Rameaux au dimanche de Pâques, parfois jusque tard dans la nuit. Les pasos avancent lentement au rythme des tambours et des marchas procesionales.

Les rues sont noires de monde, les balcons décorés, et toute la ville semble suspendue à ces instants. Pour les Espagnols comme pour les visiteurs, la Semana Santa andalouse n’est pas simplement une fête religieuse : c’est un événement culturel majeur, où se mêlent la foi, l’art, la musique et la tradition.

La Semana Santa en Andalousie en chiffres

Une star Hollywoodienne au cœur de la Semana Santa

Originaire de Málaga, Antonio Banderas est un participant actif de longe date de la Semana Santa. Il est le mayordomo (intendant) du trône de la Virgen de Lágrimas y Favores, appartenant aux Reales Cofradías Fusionadas. Chaque année, il mène la procession du dimanche des Rameaux, exprimant ainsi son attachement profond à sa ville natale et à ses tradition.

L’actu en images 📸 :

Les saveurs pascales d’Espagne 🍞 : simplicité et transmission

Pendant la Semana Santa, on ne parle pas de desserts sophistiqués, mais de préparations sucrées simples, souvent faites maison et profondément enracinées dans les traditions familiales. Elles se partagent tout au long de la journée, autour d’un café ou d’un chocolat chaud, et surtout… entre générations : les grands-parents adorent en offrir à leurs petits-enfants, perpétuant ainsi des gestes et des recettes anciennes.

Parmi les incontournables :

Ces spécialités, préparées à base de produits du quotidien comme le pain, la farine, l’huile d’olive, le miel ou les œufs, rappellent qu’en Espagne, même en période de sobriété, les festivités savent toujours allier saveur, générosité et transmission.

  • Torrijas clasica
  • Torrijas de chocolate
  • Mona de Pascua
  • Monas de Pascua sin y con chocolate, y con huevo cocido pintado o huevo chocolate
  • Huevos cocidos pintados
  • Pestinos con Azucar, Pestinos con miel, Pestinos con chocolate,Panquemado moscardo, Perronillas, Rosco de Pascua, Pestinos rellenos de crema et Rosco frito de Malaga

Une semaine de grands départs… pour les Espagnols comme pour les Français 🧳

La Semana Santa en Espagne , c’est aussi une période de grands déplacements, qu’ils soient familiaux, touristiques ou culturels. Dans les médias espagnols, on parle même d’ « operación salida » ou de « gran escapada » !

En Espagne, les universités, les écoles et de nombreuses administrations ferment leurs portes. Beaucoup d’étudiants en profitent pour rentrer dans leur famille, parfois à l’autre bout du pays, pour partager ces fêtes avec leurs proches. D’autres Espagnols choisissent plutôt de partir en vacances, souvent dans le sud de la péninsule ou vers les îles, à la recherche de soleil et de douceur printanière.

Pendant cette semaine, les grandes villes se vident partiellement, tandis que les zones côtières, les hauts lieux religieux et les villes emblématiques de la Semaine Sainte (comme Sevilla, Málaga, Granada, Valladolid, Zamora, Lorca ou Lleida) se remplissent de visiteurs. Parmi eux, on croise… de nombreux Français ! Chaque année, ils franchissent les Pyrénées pour profiter à la fois du climat, des traditions vivantes et de l’ambiance unique qui règne dans les rues. Soleil, ferveur populaire, accueil chaleureux : tous les ingrédients sont réunis pour quelques jours de vacances agréables… et pour mieux comprendre ce qui rend l’Espagne si attirante, aussi bien pour les touristes que pour les étudiants.


Vous pensiez que la Semana Santa en Espagne n’était qu’une série de processions religieuses?

Détrompez-vous ! C’est l’un des exemples de fêtes spectaculaires que l’Espagne sait organiser comme nulle part ailleurs. Ici, on ne fait jamais les choses à moitié : tout est préparé avec cœur, avec passion… et une énergie contagieuse qui se ressent toute l’année.

Et c’est aussi ce qui rend la vie en Espagne si agréable. On y trouve un vrai équilibre : des universités reconnues, un cadre de vie ensoleillé, et une énergie résolument positive. Pas étonnant que tant d’étudiants européens choisissent d’y poser leurs valises : en Espagne, on ne fait pas que travailler ou étudier… on vit pleinement.

Etudier à Madrid - El Edificio Metropolis

Étudier à Madrid ou à Paris: le match

Étudier à Madrid témoigne d’une réelle volonté pour certains, et peut représenter un saut effrayant dans l’inconnu pour d’autres. Comment y voir clair ? Venir étudier à Madrid est-il tant différent qu’étudier à Paris ?

Madrid, tout comme Paris, est la capitale hyperactive de son pays. C’est en 1561 que le roi Felipe II l’a choisi pour remplacer Toledo. Ce sont sa situation centrale en Espagne et sa richesse en ressources naturelles mais surtout son potentiel de développement urbain qui avaient guidé son choix. En 2024, avec 3,3 millions d’habitants en termes de population intra-muros, Madrid est la seconde ville la plus peuplée d’Europe, derrière Berlin (3,8 M), mais devant Rome (2,7 M) et Paris (2,1 M).

Étudier à Madrid, une capitale proche de la nature

Située au centre de la péninsule ibérique, Madrid est entourée de montagnes et de parcs naturels. On trouve ainsi le parc naturel de Cuenca Alta del Manzanares au nord et celui de la Sierra de Gredos à l’ouest. Si vous voulez vous ressourcer sans avoir à sortir de la ville vous pouvez profiter, un peu comme à Paris, de grands espaces verts.

Madrid


Parc du Retiro
Parc Quinta de los Molinos
Parc de la Quinta de la Fuente del Berro
Parc de l’Ouest
Parc Dehesa de la Villa
Parc de Pinar del Rey
Parc de La Ventilla
etc.

Paris


Bois de Boulogne
Bois de Vincennes
Le Jardin des Tuileries
Les Jardins du Luxembourg
Le Jardin des Plantes
Parc des Buttes-Chaumont
etc.

Source : Office du tourisme de Madrid

Contrairement à Paris où la Seine traverse la ville, le fleuve Manzanares passe à l’ouest de Madrid. A proximité de nombreuses universités, il offre un lieu de détente et de loisirs très agréable pour tous ses riverains. Ses berges aménagées offrent des espaces verts prisés pour la promenade et le sport.

Étudier à Madrid, l’ambiance générale

Madrid partage avec Paris une dualité entre une métropole moderne et un riche patrimoine historique. A l’image des boulevard Parisiens, Madrid est traversée par de larges avenues, souvent animées… et embouteillées.

Si Madrid ne possède pas le même romantisme intemporel que Paris ou le charme de Montmartre, elle séduit par son énergie et sa vitalité constante. Les Madrilènes, à l’instar des Parisiens, vivent un rythme décalé. Alors que les Parisiens dînent souvent tard, les habitants de Madrid repoussent encore plus l’heure des repas et des sorties, profitant des chaudes nuits estivales dans des quartiers animés comme Chueca ou Argüelles, des équivalents madrilènes des quartiers parisiens du Marais ou de La Bastille.

Culture et monuments : Madrid vs. Paris

Culturellement, Madrid et Paris rivalisent de trésors. Si Paris est renommée pour ses monuments tels que la Tour Eiffel ou le Louvre, Madrid brille avec ses monuments emblématiques comme le Palais Royal et la Plaza Mayor. Côté musées, Madrid n’a rien à envier à la capitale française. Les musées du Prado, le centre d’art moderne et contemporain de la Reina Sofía et le musée Thyssen sont aussi prestigieux que le Louvre, le Musée d’Orsay ou le Centre Pompidou. Ils abritent des chefs-d’œuvre d’artistes espagnols tels que Goya, Velázquez, Picasso et Miró comme Paris présente les œuvres de ses grands maîtres, les musées espagnols.

Les quartiers populaires de Madrid, comme le marché San Miguel où l’on peut déguster des produits locaux, rappellent l’effervescence des marchés parisiens tels que le Marché des Enfants Rouges. Cependant on retrouve à Madrid, comme partout en Espagne, de nombreux marchés couverts

  • Étudier à Madrid - El Edificio Metropolis (La Gran Via) by night
  • Le cine Capitol y El letrero de Schweppes (La Gran Via)
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  • El Palacio Real / Jardins
  • El Palacio Real
  • El Palacio de Cibeles
  • El Palacio Cristal
  • Musée d'art moderne et contemporain de la reine Sofia
  • Étudier à Madrid - Musée Thyssen-Bornemisza
  • Musée du Prado
  • Don Quixote - Plaza de Espana
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La « Movida madrileña »

Le lien entre passé et modernité se reflète aussi dans la « Movida madrileña », un mouvement culturel et artistique qui a explosé dans les années 1980 après la fin du régime franquiste. Tout comme les « Yé-yés » et la « Nouvelle vague » avaient bouleversé la culture la française entre les années 60 et 80, la « Movida madrileña » fut un véritable renouveau artistique. Elle a apporté un vent de liberté et de créativité, transformant la capitale espagnole en un centre européen de l’avant-garde. Aujourd’hui encore, cette effervescence culturelle se retrouve dans la vie nocturne animée de la ville, dans ses galeries d’art contemporaines et ses événements musicaux.

Côté musical, Madrid abrite des salles de concert emblématiques qui rivalisent avec celles de Paris. Le Cardamomo, temple du flamenco, offre une expérience similaire à la scène intimiste du New Morning parisien. À l’autre bout du spectre musical, le Honky Tonk, dans le quartier de Chamberí est le lieu de rendez-vous des amateurs de rock. Les passionnés y retrouveront une atmosphère similaire à celle du Bus Palladium à Paris.

Le sport et la passion du football

En matière de sport, Madrid est connue pour son véritable amour du football. Si Paris est fière de son Paris Saint-Germain, Madrid dispose quant à lui de deux clubs de légende : le Real et l’Atlético. Lorsque Paris se passionne pour un PSG / OM, Madrid s’enflamme pour les confrontations entre le Real Madrid et le FC Barcelone.

En dehors du foot, on trouve à Madrid un bon club de basket, le Real Madrid B.C, et de rugby, le Club Cisneros. Côté sports individuels, Madrid accueille le Mutua Madrid Open, un tournoi de tennis prestigieux qui attire les meilleurs joueurs du monde chaque année.

Étudier à Madrid : Une météo contrastée avec celle de Paris

Sur le plan climatique, Madrid offre un contraste notable avec Paris. Là où Paris connaît des hivers froids et pluvieux, Madrid, bien qu’elle ait des hivers frais, bénéficie d’un ensoleillement beaucoup plus généreux tout au long de l’année. L’été y est sec et chaud, bien plus intense que les étés parisiens. Le bon côté est que cela permet de profiter plus longtemps des terrasses et des espaces extérieurs.

Madrid, un pôle étudiant incontournable, à l’image de Paris

Comme Paris, Madrid est une destination étudiante de premier choix. Paris est célèbre pour ses universités prestigieuses comme la Sorbonne ou Sciences Po, ou Paris-Saclay. Madrid n’est pas en reste avec des établissements renommés tels que l’Université Complutense, l’Université Polytechnique, l’université Carlos III et l’Université Autonome de Madrid. Les étudiants de tout le pays choisissent Madrid pour la qualité de l’enseignement, la diversité des programmes ainsi que les nombreuses opportunités professionnelles.

Tout comme Paris ces dernières années, Madrid a vu émerger un écosystème de start-up dynamique, comme La Nave, Tetuan Valley et le Impact hub.
Le quartier d’affaire de La Défense à Paris, a aussi son équivalent à Madrid. Il se répartit cependant entre deux zones. Le quartier de la Castellana, s’étend le long de l’avenue du même nom. La zone des « Cuatro Torres Business Area », plus récente, regroupe quatre gratte-ciels imposants, les plus hauts d’Espagne.

Madrid est le moteur économique de l’Espagne. Avec un secteur moderne largement centré sur les services, la ville propose une vaste gamme d’opportunités dans ce domaine. Elle abrite 16 % des entreprises Espagnoles et 40 % des entreprises internationales présentes en Espagne. Vous aurez ainsi de nombreuses opportunités d’emploi après l’obtention de votre diplôme et de belles perspectives de carrière si vous souhaitez rester en Espagne.

Étudier à Madrid : Les quartiers ou se loger

Madrid est une ville globalement orientée Nord-Sud traversée par le Paseo de la Castellana. Les universités ainsi que les quartiers étudiants se trouvent majoritairement à l’ouest. Ils présentent l’avantage commun d’avoir un accès rapide aux universités grâce à des lignes directes de métro et de bus. A proximité de la très célèbre « Gran Via », ces quartiers permettent également de rejoindre rapidement le centre-ville. Voici quelques points intéressants pour vous aider à guider votre choix en matière de lieu de résidence si vous voulez étudier à Madrid

Moncloa-Argüelles

Le quartier est très apprécié des étudiants pour son côté animé avec de nombreux bars, restaurants et commerces de proximité.

Malasaña

Au-delà de la vie étudiante, Malasaña est connu pour son ambiance bohème et artistique, avec de nombreux cafés, galeries et boutiques vintage. Très animé le soir, il attire une population jeune et dynamique.

Chamberí

Chamberí, et notamment les secteurs de Gaztambide, Arapiles et Trafalgar. L’ambiance y est davantage résidentielle. Le cadre y est plus calme et détendu, idéal pour étudier.

La Latina

Quartier plus petit mais historique et authentique. La Latina est connu pour ses ruelles étroites et bien qu’il soit petit, il abrite à lui seul la Basilique de San Francisco el Grande, la Colegiata de San Isidro, et la Puerta de Toledo. Pour les fans de vintage, le quartier accueille tous les dimanches « El Rastro » un des marchés aux puces les plus célèbres d’Espagne.

Lavapiés

Légèrement plus éloigné des universités mais toujours avec une ligne de métro menant aux universités, Lavapiés est apprécié pour son multiculturalisme. Il attire de nombreux étudiants internationaux, notamment grâce à des loyers abordables. Il présente l’avantage d’être à proximité des célèbres parc du Retiro et du musée du Prado.

Ces quartiers sont particulièrement appréciés pour leur accessibilité aux universités, leur ambiance conviviale et leurs possibilités de logement adaptées aux étudiants.

Étudier à Madrid : Une vie culturelle et sociale à portée de main

En plus de leurs études, les étudiants peuvent pleinement profiter de la vie culturelle dynamique que Madrid propose. Des événements, expositions et spectacles gratuits sont accessibles grâce à des initiatives comme le Carné Joven ou JOBO. Madrid n’a donc rien à envier à Paris de ce côté là !

Comme à Paris, se promener dans les rues de Madrid est une invitation à la découverte : marchés, musées, théâtres et parcs constituent un cadre de vie vraiment agréable.

Vivre à Madrid, comme à Paris, est plus cher que dans le reste du Pays, notamment pour le logement. Cependant, rien à voir avec Paris. Le coût de la vie quotidienne y est plus abordable. Restauration, logement et loisirs, c’est un atout non négligeable à l’avantage de Madrid. L’abonnement mensuel aux transports en commun pour les étudiants est à 20 euros avant la réduction de la mairie de Madrid. Après réduction, il passe à 8 euros… versus 30 euros pour la carte Imagine’R parisienne.

Abono Joven de la CRTM (Consorcio Regional de Transportes de Madrid)
Réduction de la Mairie de Madrid

Se déplacer à Madrid

Aucune surprise de ce côté là. Madrid est une capitale avec ses avantages et (ses inconvénients) son inconvénient. En l’occurrence, l’utilisation de votre voiture personnelle peut être compliqué et à moins de sortir régulièrement de Madrid.

Le métro, avec 13 lignes, quadrille la ville et fonctionne de 6h00 à 1h30, tous les jours avec une cadence élevée. Le réseau de bus, géré par l’EMT Madrid (Empresa Municipal de Transportes de Madrid), est très développé avec 211 lignes dont des lignes nocturnes, les « Búhos ».

L’EMT dispose également d’un système de vélos en libre accès: BiciMAD. 7500 vélos électriques vous attendent dans plus de 600 stations : idéal pour se déplacer par beau temps !
Deux tarifications sont possibles : l’abonnement mensuel à 10 euros et les locations ponctuelles (50 centimes par tranche de 30 minutes la première heure puis 3 euros les 30 minutes)

Les transports longue distance : l’avion et le train

Madrid est à l’image de Paris une plaque tournante en Espagne. Des infrastructures modernes la relient aux autres grandes villes d’Espagne.

Si vous souhaitez quitter Madrid pour explorer l’Espagne, le train est le moyen idéal. Deux stations de train à grande vitesse (AVE) sont disponibles dans la ville. Atocha, la station principale est située au sud. La station Chamartín-Campoamor , au nord de Madrid pourra vous emmener préférentiellement au Nord et à l’ouest de l’Espagne.

Pour voyager depuis et vers la France (mais aussi en Espagne), l’aéroport Adolfo Suárez Madrid-Barajas, est très facile d’accès. Pour les plus voyageurs d’entre vous, il vous permettra de visiter toute l’Europe et au-delà grâce à de nombreuses destinations en vol direct. Avec 3 lignes de métro, il est facilement accessible. Si vous n’avez pas encore votre abonnement Joven, un bus régulier de l’EMT pourra aussi vous emmener dans Madrid pour seulement 5 euros.


Choisir Madrid pour ses études, c’est opter pour une ville qui combine parfaitement qualité d’enseignement, richesse culturelle et opportunités professionnelles, tout comme Paris. Ces deux capitales, chacune avec son identité propre, offrent une expérience unique aux étudiants du monde entier, mêlant apprentissage, loisirs et découvertes culturelles.

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UEFA 2024 & Etudes de sport en Espagne

Si vous aimez le sport, vous n’avez pas pu la manquer: l’Eurocopa 2024 ! Vous savez donc:

Est-il utile de vous décrire la joie qui a éclaté dans les rues espagnoles ? Pétards, feux d’artifice et quelques nuits… agitées. Pour l’occasion, les joueurs de la Selección ont choisi un nouvel hymne qui tourne depuis en boucle sur les radios: « Potra salvaje » de Isabel Aaiún :

Petits bonus 🎁 :
La version Remix plus « clean » que dans la vidéo ci-dessus.
Et la version originale (vidéoclip avec les sous-titres 📜).

Victoire à l’UEFA et études de sport en Espagne: un lien qui n’est plus à démontré !

La victoire de l’Espagne à l’UEFA n’est pas isolée. Elle n’est donc pas due au hasard. Effectivement l’Espagne se démarque dans de nombreux sport de haut niveau: football, basketball, course automobile, tennis, golf…, donc sur un blog d’experts des études en Espagne, on s’est forcément posé la question du lien entre victoires sportives et études supérieures dans ce pays.

La Masia

Quand il est question de football, l’Espagne dispose d’académies de réputation mondiale. Leur rôle est de détecter et former les talents dès leur plus jeune âge. La Masia (FC Barcelone) a par exemple formé Gerard Piqué et Lionel Messi. La Fábrica (Real Madrid) a fait éclore des joueurs comme José Antonio Camacho (aujourd’hui entraineur) ou Lucas Vázquez. Ces académies sont des centres de formation intensive où les joueurs reçoivent un enseignement académique, une formation sportive, et le nécessaire à la maîtrise technique du jeu.

Concernant le sport de haut niveau en général, ce sont les Centro de Alto Rendimiento* qui se chargent de la formation des sportifs. Certains centres spécialisés offrent des infrastructures de pointe ainsi qu’un encadrement professionnel pour les athlètes prometteurs. A ce niveau, la préparation devient alors aussi bien physique que mentale. Ainsi, les collaborations étroites entre les institutions académiques et les différents clubs sportifs permettent une application pratique des dernières avancées scientifiques. Quant aux athlètes, ils ont la possibilité de suivre leurs études universitaires tout en continuant leur carrière sportive, grâce à des programmes flexibles qui s’adaptent à leurs besoins.

*Centres de Haute Performance

Quelles conséquences pour vos études en Espagne ?

En Espagne, le football sert de locomotive à l’ensemble de l’écosystème lié au sport. Sport de haut niveau, sport loisir, bien-être, mais aussi santé sont des secteurs d’activité qui doivent leur dynamisme au foot. Une victoire à l’UEFA aura un lien (même lointain) avec les études de sport en Espagne. Donc si vous êtes passionnés de sport et que vous cherchez une formation universitaire en Espagne qui concorde avec votre passion et/ou les valeurs du sport, nous pourrons vous aider à trouver des solutions.

En France, les filières liées au sport sont souvent très encombrées. La licence STAPS en est un bon exemple. En Espagne, entre les universités publiques et les universités privées, vous aurez davantage de choix. Le constat est le même pour les études de kinésithérapie: PASS/Las en France vs. accès direct après le Bac en Espagne ! Cependant, comme nous vous l’avons suggéré avant, il existe d’autres possibilités. Analyste, coach, journaliste sportif et même sport business… Les études de commerce proposent tellement de solutions que la question mériterait d’être analysée en profondeur. On peut se contenter ici de citer l’entreprenariat, le marketing, la gestion, le management, l’organisation d’événements sportifs, le e-sport ou le tourisme sportif. Enfin, certains d’entre vous s’intéresseront, après être devenus bi-, voire tri-lingues, s’intéresseront peut être au côté international de ces métiers.

Pour ceux qui voudraient aller plus loin dans les études, la recherche dans les sciences du sport n’est pas en reste. Les universités et les centres de recherche en Espagne contribuent à cet écosystème en développant de nouvelles méthodes d’entraînement et des technologies de pointe pour améliorer les performances des athlètes. Objet connectés, matériaux innovants, IA pour analyser les athlètes et les parties: l’avenir en la matière reste à écrire. Tant que les spectateurs voudront que leur équipe gagne, les clubs continueront d’investir !

Motivé par une carrière dans le monde du football ou liée au sport ?

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Ebau 2024 - MBappé à Madrid

L’actualité du jour en Espagne a été marquée par deux événements. D’une part, le début de l’Ebau 2024, cet examen crucial qui ouvre les portes de l’université aux jeunes Espagnols. D’autre part, une nouvelle qui fait vibrer le monde du football : l’arrivée tant attendue de Kylian Mbappé au Real Madrid. Alors que l’Ebau, équivalent espagnol du baccalauréat, devrait être au centre de toutes les attentions, il semble que l’annonce du transfert de Mbappé ait une fois de plus volé la vedette et les six premières pages d’El Mundo.

L’Ebau 2024

L’Ebau 2024 a commencé cette année le mardi 4 juin avec l’examen de « Castellano ». Il se terminera jeudi 6 avec les mathématiques appliquées, les sciences sociales et les arts scéniques. Plus de 24 000 lycéens de la comunidad Valenciana et plus de 300 000 en Espagne vont fournir leurs ultimes efforts pendant ces trois jours. Au bout de la course, c’est bien a sélection pour l’accès à l’université et aux études supérieures qui se joue.

Cet Ebau 2024 signe le dernier d’un genre. A partir de 2025, les examens seront davantage axés sur la réflexion. Les étudiants seront moins évalués sur leur mémoire et 1 point (sur 14) sera attribué à la cohérence et la grammaire.

Cet examen est crucial pour les lycéens Espagnols. Malgré cela, c’est bien l’arrivée de Killian Mbappé qui a éclipsé cette actualité !

L’arrivée de Kylian Mbappé au Real Madrid

C’est parti pour 5 saisons avec un numéro 9 sur son T-shirt blanc ! Les journalistes sportifs ne cessent de vanter sa discrétion et d’espérer qu’il sera à la hauteur des attentes. En effet le club numéro un en Espagne, avec sa propre chaine de télévision nationale, est connu pour avoir attiré des légendes comme Alfredo Di Stéfano et Luis Figo. Plus récemment Zinédine Zidane, Karim Benzema, Cristiano Ronaldo, Sergio Ramos, Roberto Carlos, David Beckham ont participé à la cote du club situé à Valdebebas. Kylian Mbappé ne sera pas le seul Français. Il va rejoindre Ferland Mendy, Eduardo Camavinga et Aurélien Tchouaméni. Après sept ans d’attente, le contrat est déjà qualifié d’historique… Mais il devra faire ses preuves à côté de Luka Modrić, ballon d’or 2018 ! (en attendant d’avoir le sien ⚽🏆)

Sans surprise aucune, les journalistes sportifs ne sont pas les seuls à s’intéresser aux joueurs de foot. L’arrivée du nouveau joueur fait aussi parler les journalistes mondains, les journalistes de mode ou encore les spécialistes de l’immobilier.

Ebau 2024 – Mbappé à Madrid… et vous ?

Car oui, le foot ce n’est pas que du sport. Et si tout le monde ne peut pas devenir Mbappé, le football, et le sport en général, suscitent tous types de vocations. Vous voulez apprendre à connaître ces formations aux métiers du sport en Espagne ? Comment sont elles accessibles ? Des cursus en management sportif, en éducation physique, en kinésithérapie sportive, en sport business, ou encore en journalisme sportif, préparent les étudiants à intégrer un secteur dynamique et en pleine expansion. Ces formations, dispensées par des universités spécialisées, offrent des perspectives de carrière réelles et passionnantes.

Tout comme le Real de Madrid sait attirer les meilleurs champions, certaines universités Espagnoles ont développé des spécialités dans le domaine du sport pour attirer des jeunes du monde entier. Cette approche par écosystème permet de potentialiser chacun de ses acteurs. C’est une véritable Silicone Valley du sport qui a été mise en place dans la péninsule ibérique.

Et vous, quelle dose de passion voulez-vous mettre dans vos études ? La puissance économique et médiatique du sport sera-t-elle assez forte pour vous influencer ?

Ajourd’hui, le sport est devenu un vrai business. Il ne cesse de se développer partout dans le monde et ce n’est pas qu’une tendance. L’Espagne possède une expertise reconnue dans ce domaine.
Quelle carrière faire dans le sport ? Comment étudier le sport business et les métiers libéraux liés au sport en Espagne ?

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En colère, les agriculteurs français expriment leur mécontentement à travers des manifestions et des blocages routiers dans tout le pays depuis janvier 2024. Rejoints par leurs voisins espagnols en février, la grève des agriculteurs français et espagnols continue de faire rage jusqu’en fin février. Motivés par des revendications communes, les agriculteurs veulent faire entendre leurs voix !

En tant qu’étudiant en Espagne ou en France, vous êtes touchés par le sentiment d’injustice des agriculteurs et vous aimerez mieux comprendre les causes de la grève et leurs revendications ? Laissez-nous vous parler plus en détail de la grève des agriculteurs de 2024 !

L’origine de la grève des agriculteurs français et espagnols

Blocage des routes par les agriculteurs espagnols
Blocage des routes par les agriculteurs espagnols

En France, c’est l’augmentation de la taxe sur le gazole non routier qui a déclenché les mouvements de grève et les manifestations des agriculteurs. C’était la goutte de trop pour nos agriculteurs qui souffraient déjà de la sécheresse automnale et de revenus trop bas. Pour exprimer leur colère, les agriculteurs français ont décidé de commencer à bloquer des autoroutes en janvier 2024.

Les agriculteurs espagnols ont rejoint les Français dans la grève et les manifestations en février. Eux aussi affaiblis par la sécheresse et souffrant d’une grande frustration, notamment liée à la bureaucratie étouffante des réglementations européennes.

L’ensemble des agriculteurs européens se plaignent du marché déréglementé qui est à l’origine de l’import de produits agricoles à très bas prix de pays hors Union européenne. Cette baisse des prix généralisée empêche les agriculteurs de se verser des salaires corrects. La concurrence est ainsi jugée déloyale, car ces pays ne respectent pas les règles européennes que sont obligées de respecter nos concitoyens et les Espagnols.

Quelles sont les revendications des agriculteurs espagnols et français ?

Globalement, les agriculteurs français et espagnols ont les mêmes revendications qui s’axent autour de trois piliers principaux :

Une meilleure rémunération

Aujourd’hui, les agriculteurs français et espagnols ont beaucoup de mal à boucler leurs fins de mois. Entre les importations des pays hors-UE à très bas prix qui tirent leurs prix vers le bas et l’explosion de leurs charges, il est devenu très difficile pour les agriculteurs de se verser des salaires corrects. En France, c’est plus d’un agriculteur sur cinq qui vit sous le seuil de pauvreté1 !

Les agriculteurs français demandent l’application des lois EGalim censées améliorer la rémunération des agriculteurs. Elles sont actuellement difficilement appliquées. Du côté de l’Espagne, c’est une meilleure application de la loi sur la chaîne alimentaire qui est demandée.

Les deux pays demandent l’arrêt des négociations des accords de libre-échange avec les pays hors-UE et notamment avec le Mercosur. D’après les agriculteurs, ces pays ne respectent pas les règles européennes concernant le respect de l’environnement ce qui entraîne une concurrence déloyale.

En France, les agriculteurs veulent aussi un maintien de la détaxation du gazole non routier.

Une simplification des normes et de la bureaucratie

En France comme en Espagne, les agriculteurs jugent les normes européennes trop strictes et la bureaucratie trop étouffante. Ils demandent donc une simplification de la bureaucratie et un assouplissement de la PAC et des normes environnementales dans le cadre du Pacte vert.

Une meilleure considération et un soutien plus fort

Lassés d’être critiqués par la population, et d’être considérés comme des pollueurs, les agriculteurs demandent un meilleur respect de la part du peuple. Ils demandent également un meilleur soutien des gouvernements face à la sécheresse, qui touche la France comme l’Espagne. Pour bien se rendre compte du problème, en mai dernier, c’est 80 % de la surface agricole de l’Espagne qui était en état de sècheresse intense2 !

Grève des agriculteurs: Les revendications des agriculteurs ont-elles été entendues ?

Désormais quelques mois après les mouvements de grève et les manifestations des agriculteurs, quelle est la réponse des gouvernements face à leurs revendications ?

La réponse du gouvernement français

Du côté français, parmi les principales mesures proposées3 par le gouvernement, on retrouve :

Nos agriculteurs français ont donc bien été entendus, reste maintenant à voir si le gouvernement tiendra parole !

La réponse du gouvernement espagnol

Au niveau de l’Espagne, un plan de 43 mesures4 a été présenté pour répondre aux revendications des agriculteurs espagnols. Parmi ces mesures, les principales sont :

Les premières réactions des syndicats ont été positives même si certains points doivent encore être discutés.

Les étudiants en Espagne réagissent à la grève des agriculteurs

D’habitude un secteur qui intéresse peu les jeunes, la grève des agriculteurs a fait prendre conscience aux étudiants en Espagne des problèmes que subit le monde agricole. Les étudiants, touchés par la colère des agriculteurs, ont cherché à s’impliquer pour leurs causes. Ils se sont notamment intéressés aux négociations de l’accord de libre-échange UE-Mercosur contestées par les agriculteurs espagnols. Ils en sont venus à la même conclusion que les agriculteurs ! Ce genre d’accord ouvre la porte à des produits agricoles qui ne répondent pas aux normes européennes et engendre donc une concurrence déloyale.

L’implication des étudiants en Espagne vous inspire et vous désirez suivre leurs traces ? Les études en droit international et relations publiques vous ont toujours intéressées ? Pourquoi ne pas franchir le pas des études à l’étranger et venir faire vos études en Espagne ?

En plus de vous permettre d’avoir un très bon niveau en espagnol, une année d’étude à l’étranger est parfaite pour développer son ouverture d’esprit en découvrant une toute nouvelle culture !

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  1. Insee, Marc Joubert, 2020, « Revenus des ménages agricoles : une affaire de famille », 05 novembre ↩︎
  2. Les Echos, Pierrick Fay, 2023, « L’agriculture espagnole menacée par une sécheresse historique », 19 mai ↩︎
  3. Agridées, Isabelle Delourme, 2024, « Crise agricole : les réponses du gouvernement », 13 février ↩︎
  4. Hortoinfo, 2024, « El Ministerio de Agricultura presenta un plan de 43 medidas para responder a las demandas del campo », 01 avril ↩︎

Le 8 avril 2024 est un jour férié à València. C’est une journée plutôt calme surtout après les très animées Fallas. La ville célèbre son saint patron, San Vincente Ferrer et les évènements, festifs, restent solennels.
Les cloches de la cathédrale sonnent à plusieurs reprises au cours de cette journée. Une messe pontificale a lieu à 10h30. À midi, une procession civique d’offrande de fleurs se déroule de la Mairie jusqu’à la Maison natale du saint. À 14h30, une mascletà impressionnante est organisée Plaza de Tetuán. L’après-midi est également marqué par des représentations des « miracles » par différentes associations locales. Enfin, à 19h00, une procession générale part de la Cathédrale pour clôturer cette journée riche en traditions et en dévotion envers San Vicente Ferrer.

Le 8 avril à València : Jour férié en l’honneur de San Vincente Ferrer

San Vincente Ferrer, figure emblématique du XIVe siècle, a marqué l’histoire par son engagement et sa dévotion envers sa foi chrétienne. Né en 1350 à València, en Espagne, Vincente Ferrer a consacré sa vie à propager l’Évangile à travers l’Europe, parcourant les terres pour prêcher la parole de Dieu. Reconnu pour ses prédications enflammées et son charisme, il a attiré des foules nombreuses et variées, transcendant les barrières linguistiques et culturelles de son époque. Sa réputation de guérisseur et de prophète a également contribué à renforcer son influence et sa renommée au-delà des frontières de València. Canonisé en 1455 par le pape Calixte III, Sant Vincente Ferrer est devenu un symbole de foi et d’inspiration pour les fidèles du monde entier, et surtout pour les Valenciens qui le vénèrent comme leur saint patron.

Sources: Le petit journal, édition de València & Réflexion Chrétienne

Les implications pour les étudiants

Le 8 avril 2024, un jour férié uniquement dans la communauté valencienne

Le 8 avril 2024 à València est donc une journée de célébration et de repos. Mais ce n’est pas une fête ordinaire, c’est un jour férié uniquement réservé à la communauté valencienne. Vous ne pourrez pas trouver une âme qui travaille. Le 8 avril 2024 est un jour où tout le monde se détend et honore son saint patron San Vincente Ferrer. Les plus fervents se plongent dans les traditions séculaires de la région.

Les conséquences pour les étudiants en Espagne

Imaginez-vous être un étudiant français en Espagne, enthousiaste, mais sans connaitre le scoop sur les jours fériés locaux. Vous allez faire l’expérience de vous retrouver à frapper à des portes toutes fermées ! Supermarchés, restaurants, la plupart des commerces seront fermés 🥲. Si vous venez en Espagne, pour étudier ou même voyager, il sera crucial de connaître les jours fériés locaux pour bien planifier votre déplacement et vos études.

Vous croyez que c’est si simple et que ça s’arrête là. Et bien non ! La San Vincente Ferrer est une fête qui n’est pas une date fixe sur le calendrier grégorien. En effet, Vincente Ferrer est mort le 5 avril et la San Vicente Ferrer est quant à elle fixée au deuxième lundi après le dimanche de Pâques (ou au lundi suivant le lundi de Pâques)

Le climat du 8 avril 2024 à València

Le début du mois d’avril est la période parfaite pour venir à València et visiter les universités. Le temps est idéal, 22-25 degrés, et surtout, il n’est pas trop tard pour penser à vos candidatures !

Suggestions pour rester informé des jours fériés et des événements locaux

Le 8 avril 2024 n’est pas le seul jour férié spécifique à València ou à l’Espagne. Les jours fériés ne sont pas universels ! Alors, n’oubliez pas de prendre quelques minutes pour consulter les calendriers locaux et les sites web de València. Marquez ces dates et planifiez vos aventures avec soin pour éviter les surprises désagréables. Pour éviter de vous retrouver seuls à l’université, commencez par paramétrez l’agenda de votre smartphone sur l’Espagne. Mais ce ne sera pas suffisant: les fêtes ne sont pas indiquées par défaut. Il faudra mettre manuellement des rappels sur votre téléphone! Ainsi vous serez prêts à saisir chaque opportunité et à plonger dans la vie vibrante de València!

Conclusion

Il est crucial de rester attentif aux différences culturelles et calendaires lors de la planification de vos études à l’étranger. En tenant compte de ces différences, les étudiants peuvent éviter les surprises désagréables et tirer le meilleur parti de leur séjour à València. L’important est que vous restiez ouvert et curieux face aux nouvelles expériences. C’est la meilleure façon de découvrir la richesse culturelle et les traditions uniques de l’Espagne.

Malgré ces différences, étudier en Espagne offre une expérience enrichissante et inoubliable. C’est évidemment une occasion de découvrir une nouvelle langue et de nouer des amitiés internationales. Mais au-delà de ça, vous pourrez, à seulement une heure d’avion de Paris, vous immerger dans une culture « fenomenal » . Si vous recherchez une aventure académique ou si vous êtes simplement désireux d’explorer de nouveaux horizons, València vous attend les bras ouverts.

Pour ceux qui se posent encore la question, les diplômes obtenus dans les universités Espagnoles sont reconnus partout en Europe et les professions réglementées peuvent, sous certains conditions, exercer leur profession en France.
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Pas de surprise, mais comme en France, les espagnols se soucient très tôt de la qualité de l’éducation. Sous l’appellation colegios se trouvent en fait des ensembles collèges/lycées, plus précisément l’ESO (Education Secondaire Obligatoire équivalent aux années allant de la 5ème à la seconde) et le Bachillerato (première et terminale). Voici un petit résumé du classement des meilleurs lycées d’Espagne en 2024 selon El Mundo.

Et quoiqu’il en soit, à la fin c’est Mbappé qui gagne !

Le palmarès des meilleurs lycées d’Espagne en 2024 selon El Mundo

On retrouve en première place, et avec 97 points sur 100, cinq « colegios » ex aequo :

Les polémiques

Encore une fois, pas de surprise, les polémiques en Espagne sont similaires à celle France:

Le cas des « colegios internacionales »

Ces lycées ne reflètent pas uniquement la volonté des parents des lycéens de donner à leurs enfants des opportunités de travailler à l’étranger ou dans un contexte international, mais il reflète également la présence de communautés d’expatriés. Derrière ces chiffres, on peut donc y voir l’attractivité de la région aussi bien sur le plan économique que sur le plan de la qualité de vie.

Communauté autonomeNombre de lycées internationaux
Madrid9
Communauté Valencienne8
Andalousie5
Catalogne4
Iles Canaries4
Pays Basque2
Murcie2
Aragon1
Nombre de colegios internacionales par communauté autonome
(Source de données El Mundo 2024)

Méthodologie du classement des meilleurs lycées d’Espagne en 2024: 27 critères

Pour établir sérieusement et le plus objectivement possible le classement des meilleurs lycées d’Espagne en 2024, El Mundo a pris en compte 27 paramètres eux-mêmes regroupés en 3 catégories:

On y retrouve des critères comme la couverture éducative, les méthodes d’évaluation des élèves, le tarif, l’indice de fidélisation des élèves, mais aussi des professeurs, l’enseignement des langues, la présence de cours de soutient scolaire, la présence et le nombre de professionnels de l’orientation, l’attention aux familles, les résultats de la « selectividad » , l’offre concernant les activités extra-scolaires, le nombre d’élève par classe et par professeur, la surface de l’établissement et des salles de classe, le matériel informatique disponible, la cantine, les installations sportives, les laboratoires…..

Tout comme les Français, les Espagnols se soucient de la qualité des lycées. Il en va de même pour les universités, et c’est pour cela qu’on retrouve en Espagne des formations universitaires de qualité et des universités espagnoles dans les classements internationaux.
Pour ceux qui se posent encore la question, les diplômes obtenus dans les universités Espagnoles sont reconnus partout en Europe et les professions réglementées peuvent, sous certains conditions, exercer leur profession en France.
Vous cherchez une formation universitaire de qualité en Espagne ? L’aide à cette recherche fait parti de nos services !
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